Ne plus culpabiliser quand tout n’est pas parfait


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Je ne sais pas vous mais je trouve que la société dans laquelle nous vivons nous impose souvent d’être au top dans tous les aspects notre vie avec, souvent, le lot de contradiction que cela engendre, comme, par exemple :

-          Toujours travailler plus et s’occuper nos enfants/de notre maison/cuisiner un repas équilibré midi et soir,

-          Adopter un mode de vie healthy et savoir faire la fête/être un bon vivant

C’est la course au perfectionnisme, au toujours plus et mieux sans concession.

On n’a pas le droit à l’erreur, on se compare tout le temps aux autres qui ont l’air de faire tellement mieux sur leurs photos instagram ou quand ils nous racontent leur vie.

Conséquence, on en fait toujours plus et dès qu’on faillit on culpabilise.

Je remarque cette tendance au perfectionnisme, qui est de surcroit, souvent considérée comme une qualité, surtout en milieu professionnel.

è Vous voyez c’est 3 qualités et 3 défauts qu’on doit citer en entretien d’embauche. J’imagine (j’espère) que ce n’est plus la pratique mais je me souviens que le perfectionnisme était très en vogue quand j’étais avocate ou juriste en entreprise.

Et depuis que je suis autoentrepreneur et que je travaille pour moi, je constate que c’est peut-être encore plus dur de ne pas tomber dans ce travers du perfectionnisme car on travaille pour soi et on veut toujours faire plus et faire mieux pour notre activité.

Alors, je vais être honnête avec vous, je ne suis pas une vraie perfectionniste dans l’âme. Je suis plutôt de ceux qui considèrent que si quelque chose est fait à 80/90% c’est suffisant car l’énergie qu’on va passer à finaliser les 10/20% va être énorme par rapport à au gain.

Je ne suis pas ici pour vous faire une leçon sur la productivité mais plutôt pour vous aider, si vous subissez plus qu’autre chose votre perfectionnisme.

Pendant longtemps j’ai cru que c’était quelque chose qui me manquait puis un jour j’ai constaté qu’au final les personnes très perfectionnistes en pâtissaient peut-être plus qu’autre chose.

Pourquoi ? parce qu’à chercher la perfection partout on s’épuise et on risque de se retrouver rapidement face à ses propres limites.

C’est la raison pour laquelle je suis convaincue que pour se sentir plus apaisée au quotidien et se libérer de sa charge mentale il ne faut pas chercher à toujours en faire plus et mieux mais au contraire apprendre à lâcher le contrôle et accepter de ne pas tout contrôler.

Dans mes derniers articles, je vous donné des outils pour développer votre capacité à lâcher prise.

Mais vous pouvez potentiellement vous retrouver face à un autre problème : la culpabilité.

En lâchant le contrôle, on va faire de choix conscients ou inconscients et on peut vite culpabiliser de ne pas avoir fait son possible pour tout mener de front.

J’imagine que certains d’entre vous on surement du gérer leurs enfants en télétravaillant ces derniers mois et ont dû privilégier le travail ou la vie de famille car ce n’était matériellement pas possible de tout mener de front.

Je vous propose donc de trouver des outils qui vont vous permettre de ne plus culpabiliser dans ces situations. Et pendant tout le mois de mai on va aborder un thème qui me tient particulièrement à cœur dans le yoga : la bienveillance.

Et cette semaine, je vous propose un des concepts les plus puissants des yoga sutras de Patanjali :

Ahimsa – la non-violence

Ahimsa fait partie des Yamas, les règles de vie dans les relations aux autres.

Patanjali nous dit, au sutra II.35 : « Si quelqu’un est installé dans la non-violence, autour de lui, l’hostilité disparait » - traduction de Françoise Mazet qui commente « c’est toute l’importance de l’attitude intérieure. Si quelqu’un vit dans un état de non-violence, c’est-à-dire de non-jugement, de respect de l’autre, il va influencer son entourage, et il sera très difficile d’être agressif à son égard ou même simplement en sa présence ».

Ça parait assez logique de se dire que si tout le monde fait preuve de bienveillance vis-à-vis des autres, une société vertueuse émerge.

Mais avant de chercher à développer cette bienveillance vis-à-vis d’autrui, appliquons ce principe à nous même. Comment peut-on attendre de l’amour (au sens large) de quelqu’un d’autre si on ne commence pas par s’aimer soi-même, par faire preuve d’indulgence, par ne pas s’autoflageller dès qu’on ne performe pas.

C’est certainement un des challenges les plus difficiles à surmonter. Mais le travail commence par là.

Quand j’ai commencé à pratiquer le yoga, ce message de bienveillance et d’acceptation de ses limites comme quelque chose de positif m’a transportée, a été déterminant dans mon changement de vie et  a été libérateur à bien des égards. Ne pas chercher la perfection et ne pas voir ses limites comme des faiblesses.

Si vous voulez aussi expérimentez ça et réussir à ne plus culpabiliser lorsque vous ne faites pas tout parfaitement, rendez-vous sur le tapis via zoom :

-          Le mercredi vinyasa à 19h

-          Le dimanche yoga doux à 19h

Pour vous inscrire, cliquez ICI.

Namasté


Le Yin yoga : Mon meilleur allié contre le stress du quotidien

Quand je travaillais encore en entreprise j’avais régulièrement des coups de stress liés à mon mode de vie.

J’avais des journées à rallonge, je courais pour prendre le métro, arriver à l’heure à mes réunions, faire mes courses etc.

J’avais mon téléphone professionnel vissé à ma main, toujours en train de traiter un email, la journée, le soir, le weekend.

Pour calmer tout ce stress du quotidien j’avais une arme fatale :

Je faisais une à deux heures de Yin yoga par semaine.

Yin Yoga, Kesako ?

Si vous ne connaissez pas cette pratique ou si vous en avez vaguement entendu parler mais que vous ne savez pas réellement de quoi il s’agit, sachez que c’est selon moi LA pratique la plus efficace pour réduire votre stress et trouver de l’apaisement physique et mental.

Le Yin Yoga est une pratique douce de yoga dans laquelle on va apprendre à mettre son corps et son mental au repos.

Au repos ? en réalité, on va travailler l’assouplissement des tissus profonds du corps.

En quoi ça consiste ?

Lorsqu’on fait du yoga dynamique (ex : vinyasa, hatha) on étire/assouplit nos muscles. Avec le Yin on va aller plus en profondeur et assouplir ce qu’on appelle les tissus conjonctifs et en particulier les fascias.

Les fascias constituent un réseau de membrane cellulaire qui entoure, notamment, les muscles.

Pour donner une idée de ce à quoi ça ressemble, imaginez une orange : les fascias seraient la membrane blanche qui entoure les quartiers d’orange (les quartiers étant les muscles).

Cette membrane a longtemps été considérée comme inutile par les scientifiques mais depuis plusieurs années on s’est rendu compte que les fascias avaient une véritable utilité notamment en termes de transmission nerveuse (pour en savoir plus sur les fascias : cliquez ICI).

En Yin yoga on étire cette membrane pour approfondir l’assouplissement du corps (cette membrane empêche le muscle de s’étirer complétement).

Pour pouvoir l’assouplir, nous devons pratiquer différemment que pour l’assouplissement des muscles :

C’est uniquement quand le muscle est au repos que l’on peut assouplir le fascia. Tant que le muscle est chaud et contracté, les fascias protègent le muscle et restent tendus.

Dès lors que le muscle est au repos, l’assouplissement du fascia commence.

Comment faire :

En Yin yoga on reste dans des postures d’étirement immobiles et de manière prolongée.

Pourquoi ?

-          C’est par l’immobilité qu’on atteint la mise au repos du muscle (par définition si vous bougez le muscle n’est pas au repos 😉)

-          Nos muscles économisent leur énergie et ne se mettent réellement au repos que s’ils sont surs qu’on ne va pas rebouger rapidement. C’est donc après quelques minutes immobiles que le muscle est réellement relâché.

Et la magie opère ! après avoir complètement relâché nos muscles, on commence le travail d’étirement des tissus profonds du corps.

Quel effet sur le stress mental ?

-          En yin on va notamment cibler des zones du corps dans lesquels se trouvent notre système nerveux de la détente (système nerveux parasympathique), stimuler ce reflexe de détente et le rééquilibrer par rapport à celui du stress ;

-          Pendant les séances de yin, on va se concentrer sur notre respiration et nos sensations corporelles pour accompagner le corps dans sa détente. Par cette action, on canalise nos pensées, on limite les fluctuations du mental, on s’ancre dans l’instant présent de manière méditative et par conséquent on évite la multiplication des pensées et on réduit notre stress.

Cette pratique est MAGIQUE !

On ressent les effets immédiatement en finissant la séance. C’est extrêmement puissant et pour moi le meilleur moyen de réduire le stress !

Voici mes conseils pour profiter au maximum des bienfaits du Yin :

1 . Quand on s’installe dans la posture, ne pas chercher à ressentir l’étirement maximal du corps. En effet, pour que le Yin soit efficace, il faut trouver l’immobilité. Si l’étirement est trop intense, ce sera difficile à supporter et on sera constamment tenté de bouger. Or, c’est grâce à l’immobilité qu’on peut vraiment relâcher les muscles et ensuite étirer les fascias.

Mon repère est le suivant : sur une échelle de 1 à 5, 5 étant votre étirement maximal, placez vous avec un étirement d’une intensité maximale de 3.

2. Couvrez-vous 😊 en Yin on a souvent froid après quelques minutes immobiles. Evitons d’être distrait par la frilosité.

3. Activez votre respiration abdominale pour accompagner l’assouplissement du corps à l’expiration, calmer votre système nerveux et vous aider à vous concentrer sur votre souffle plutôt que sur vos pensées externes (pour en savoir plus sur la respiration abdominale, allez voir mon guide anti-stress).

4. Ne pas chercher à ressembler au professeur, à la personne à coté de vous ou à une image vue sur les réseaux. Le yin c’est, encore plus que pour les autres disciplines de yoga, une question de sensations. Si vous ressentez quelque chose, vous êtes dans la pose.

5. Utilisez des accessoires/supports pour vous aider à rester immobiles. En studio, vous aurez accès à des briques, coussins, couvertures etc. Chez vous, soyez créatifs : une pile de bouquins à la place des briques, des coussins du lit, du canapé etc.

6. Si vous sentez que votre esprit divague, c’est normal ! on ne peut pas empêcher des pensées d’arriver mais on peut rééduquer notre mental à rester concentré plus longtemps en prenant conscience de l’arrivée des pensées externes, en les laissant passer leur chemin et en se reconcentrant sur les sensations du corps ou la respiration.

Enfin, soyez indulgent et bienveillant avec vous-même. Rester calme et immobile est très challengeant. C’est à contre-courant de nos modes de vie et ça peut être difficile mentalement au départ. Mais séance après séance on arrive de mieux en mieux à rester concentrer dans notre pratique et à bénéficier de tous ses bienfaits.

Voici 2 de mes poses de Yin yoga préférées pour diminuer le stress et réactiver le système nerveux de la détente :

-         Pont supporté (Brique sous le bassin)


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-          Pigeon


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Et si vous voulez voir ce que ça donne en vrai, je vous guide dans une séance de yin ICI (offerte).

Alors si vous aussi vous avez envie de votre dose de bien être antistress chaque semaine, abonnez vous à mes cours en ligne ! 3 dimanches par mois, vous pratiquerez 1 demi-heure à 1 heures de yin avec moi et vous finirez votre semaine complétement détendus.

Namasté 🙏


SE LAISSER PORTER PAR LA VAGUE


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J’ai commencé ma carrière de yoga en mars 2020. J’ai bien choisi mon moment 😊.

Le confinement m’a surprise comme vous. A l’époque je travaillais encore en entreprise, mon activité de professeure de yoga était secondaire mais j’avais déjà pris la décision d’arrêter mon travail pour m’y consacrer.

A cette période, tout le monde avait besoin d’évasion et j’ai été sollicité par mon entourage pour donner des cours en ligne. Par effet boule de neige, j’ai mis en place 2 cours en ligne par semaine et sans m’en rendre compte j’étais professeure de yoga à part entière.

En réalité sur le moment je ne voyais pas nécessairement les choses comme ça. Pour moi, les cours en ligne était une parenthèse, une passade. Je pensais qu’après le déconfinement je développerais mon activité « conventionnellement » en donnant des cours à domicile ou dans des studios. (Aujourd’hui mes cours en ligne représentent mon activité principale.)

Puis le déconfinement est arrivé, les studios ont réouverts, les gens on repris leur vie, j’ai conservé les cours en ligne mais j’ai activé la machine pour développer les cours particuliers et en studio.

Très rapidement, j’ai été confrontée à la difficulté du milieu et de la situation sanitaire. Tout était saturé, personne ne m’attendait, ça me paraissait insurmontable. Les gens venaient moins aux cours en ligne mais n’allaient beaucoup plus en studio.

Je me suis dit ça va reprendre en septembre, et puis rebelotte.

J’ai vraiment stressé, j’étais hyper déçue quand on m’annulait un cours à domicile ou dans des studios. Je me demandais comment vivre avec autant d’incertitude.

Puis à un moment j’ai refusé de subir ce mal-être psychologique. Je n’avais pas fait tout ça pour être mal et angoissée dès que quelque chose ne se passait pas exactement comme je l’avais prévu.

Je suis allée chercher dans mon apprentissage du yoga des clés pour dépasser ce sentiment d’impuissance, d’absence de contrôle sur les choses.

Et j’ai trouvé dans les yoga sutras un concept qui a certainement été le plus puissant en termes de changement d’appréhension des choses et de rééducation du mental face aux situations stressantes :

« ISHVARA PRANADHANANI »

Qui peut être traduit par : humilité d’accepter ce qui est/lâcher prise/abandon à dieu/agir dans le mouvement de la vie.

Cette notion fait partie des 5 Nyamas de Patanjali (règles que l’on applique à soi-même).

Avant de rentrer dans les détails de ce nyama, un peu de contexte.

Dans ses yoga sutras, Patanjali détaille les 8 branches du yoga :

1.       Yamas (règles de vie en société)

2.       Nyamas (règles que l’on applique à soi-même)

3.       Asanas (pratique physique)

4.       Pranayama (respiration)

5.       Prathyara (retrait des sens)

6.       Dharana (concentration)

7.       Dhyana (méditation)

8.       Samadhi (libération)

On connait surtout le yoga en occident sous la forme des asanas. Mais on constate que c’est beaucoup plus large que ça.

Les Nyamas sont eux-mêmes subdivisés en 5 :

-          Sauca – pureté

-          Santosha – contentement

-          Tapas – ardeur

-          Svadhyaya – étude du Soi et des écritures sacrées

-          Ishvara pranidhanani  – abandon à ce qui est supérieur

 Ishvara pranidhanani nous invite à faire nos actions non pas dans un but personnel mais dans l’intérêt de quelque chose de supérieur. Nous ne sommes pas obligés d’y voir une dévotion à Dieu. Cela peut être par exemple la société, la famille, la planète, l’humanité etc. quelque chose qui va au-delà de notre seul être.

Et en application de cela, nous allons être amenés à accepter les choses comme elles sont, à nous laisser porter par la vague, à faire preuve d’humilité, à agir dans le mouvement de la vie.

Concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ?

Lorsqu’on est confronté à des évènements qui ne vont pas dans le sens de nos attentes et que nous ne pouvons pas directement contrôler, plutôt que de lutter, en sachant au fond de nous que le combat est perdu d’avance, ou de nous inquiéter, acceptons la situation et essayons plus de nous laisser guider par le courant en nous réadaptant.

Dans mon cas précis, j’avais deux options à l’époque :

1.       M’insurger, m’angoisser, abandonner en me disant que je ne pouvais pas exercer mon métier, m’épuiser à essayer de trouver plus d’opportunités pour limiter le risque, ou

2.       Accepter que les choses n’allaient pas exactement se passer comme prévu, que ce n’était pas grave et que je pouvais m’adapter, repenser mes plans et/ou attendre un nouveau cycle sans dramatiser la situation.

J’ai accepté de me laisser porter par la vague car je savais que ça évoluerait et que je n’étais pas en situation de danger qui méritait que je stresse. Finalement l’inconnu avait l’aspect positif de me permettre d’avoir des surprises et d’expérimenter des choses nouvelles.

Je ne recommande pas nécessairement d’appliquer Ishvara pranidhanani dans chaque situation de notre vie, mais pour moi c’est un concept très puissant dans des situations très dures, celles où on sait qu’on n’est pas vraiment maitre de la situation et qu’il est dans notre intérêt d’aller de l’avant plutôt de s’engluer dans le mal-être.

J’utilise souvent cette image pour figurer cet état de lâcher prise : imaginez vous baigner dans l’océan, sentir que vous êtes emportés par un courant plus fort que vous. Plutôt que d’essayer de nager à contre courant, de vous épuiser pour essayer de rejoindre le petit bout de côte que vous aviez en tête, laissez vous porter par le courant en confiance car celui ci vous ramera sur la cote, peut être pas là où vous pensiez mais là ou vous devez être, en sécurité, voire même, peut être, en ayant la surprise d’un endroit plus beau que celui auquel vous aspiriez.

On apprend à se laisser porter par la vague en cours cette semaine. Pour suivre mes cours, c’est par ICI.

Namasté 🙏


Gérer sa peur de l’imprévu


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Quand on est en permanence dans le contrôle, un petit caillou dans les rouages peut nous mettre dans un état de stress intense.

Par définition l’imprévu est quelque chose qu’on ne connait pas ou du moins qu’on n’anticipe pas. Et souvent, au-delà de la situation même qui peut être familière, c’est le fait qu’elle se réalise à ce moment précis qui nous perturbe.

On peut même considérer par avance que cet imprévu, qu’on est en train d’anticiper et qui deviendrait donc presque prévu (ou du moins prévisible), est un problème.

Pour pallier cela, une solution pourrait être de tout anticiper, tout prévoir, ne jamais laisser place à l’imprévu.

L’ancienne avocate puis juriste que je suis a été formatée pour ça. Tout anticiper, tout prévoir, tout imaginer pour limiter au maximum les risques.

Les deux enseignements que j’ai pu retirer de cette expérience sont, d’une part, que c’est extrêmement ennuyeux et pénible à faire (c’est une des raisons pour laquelle j’ai choisi de changer de métier) et, d’autre part, c’est impossible !

La vie est par essence faite d’imprévus. Et bien sûr on peut chercher à tout anticiper pour limiter cela mais 1) on ne couvrira jamais tout et 2) on va perdre un temps de dingue !

Lorsqu’on est constamment débordés, sous pression, à faire et penser mille choses à la fois, trouver des solutions pour limiter les imprévus, ce serait en rajouter une couche. Aucun intérêt.

Je propose plutôt de trouver une solution pour appréhender plus sereinement l’imprévu.

Et dans ce domaine, le yoga va encore nous être très utile.

Avoir peur de l’imprévu finalement c’est rester dans l’ignorance de ce qui pourrait se passer.

Soit, anticiper mentalement la survenance d’un évènement potentiel qui met à mal notre organisation, soit réagir à la survenance dudit évènement, non anticipé, et voir cet évènement comme quelque chose d’intrinsèquement négatif.

Dans les deux cas, on est dans l’ignorance de la situation.

Ce concept d’Ignorance [Avidya] est central dans les yogas sutras de Patanjali.

Au sutra II.5, Patanjali nous dit « L’ignorance de la réalité, c’est de prendre l’impermanent, l’impur, le malheur, ce qui n’est pas le Soi, pour le permanent, le pur, le bonheur, le Soi ».

Pour illustrer l’enseignement de ce sutra, Françoise Mazet, dans son commentaire dudit sutra, nous dit :

« Un villageois rentrait chez lui à la tombée de la nuit. Il aperçut un serpent au travers du chemin et retourna chercher de l’aide. A la lumière de la lanterne, on vit que le serpent était une corde. Plongés dans l’Avidya, nous prenons souvent la corde pour le serpent. »

Parce que nous avons certains schémas de pensée, résultat de notre éducation, nos expériences de vie, notre milieu social etc, lorsqu’un élément extérieur vient perturber nos plans, nous avons tendance à voir cet élément comme quelque chose de négatif.

Alors qu’au final, cet imprévu peut être neutre, bénéfique ou finalement pas si dérangeant.

La solution qui s’offre à nous, est de nous adapter à cet évènement à l’accueillant avec ouverture d’esprit et flexibilité.

  1. Premièrement, prenons conscience de la peur liée à ce possible imprévu. On suppute, on imagine des choses qui pourraient advenir, on reste dans l’ignorance. Pour lutter contre cet automatisme du mental, restons concentrés sur l’instant présent. Le seul moment de vérité. Comment : par la méditation. Quand on sent notre mental s’emballer et échafauder des théories sur ce qu’il pourrait advenir. Ramenons le mental dans le présent par la méditation par exemple en observant notre souffle ou nos sensations corporelles.

  2. Deuxièmement, lorsque l’événement imprévu survient, prendre conscience de notre réaction de stress/d’agacement et analyser cette réaction : quelles sont les conséquences de cette réaction sur moi ? y a-t-il un danger qui justifie une telle réaction ? est-ce absurde au vu de la situation ?

  3. Troisièmement, amorcer un changement attitude vis-à-vis de cet imprévu en essayant de voir cela comme une opportunité positive de faire les choses différemment. De découvrir de nouvelles choses. D’apprendre. De lâcher le contrôle.

Vous intégrer cela, je vous propose ce petit exercice pratique :

Remémorez-vous 2 ou 3 situations bien planifiées qui ont été perturbées par un imprévu.

Comment avez-vous réagi ? était-ce justifié ? comment s’est dénouée la situation ? est ce que quelque chose de positif est sorti de tout cela ?

En cultivant ce lâcher prise vis-à-vis de l’imprévu, en acceptant de ne pas tout contrôler et de faire preuve de flexibilité face à cela, on peut non seulement se délester un peu de cette pression quotidienne mais en plus se surprendre à s’émerveiller de cette chose inattendue.

On explore cela cette semaine sur le tapis (s’abonner aux cours Yog’it Simple).

Namasté


LACHONS PRISE !


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Ah ce fameux « lâcher prise » !

On l’entend partout, chez certains ça résonne comme une évidence, pour d’autres c’est un concept un peu abstrait.

Concrètement il faudrait se laisser tomber c’est ça ? Lâcher « prise » ?

Au final, peu importe la définition qu’on voudra lui donner, le plus important c’est que ce qu’on mettra derrière cette notion nous soit utile.

Voilà ce que ça évoque pour moi, le lâcher prise :

Je suis de nature hyper organisée, pas vraiment tête en l’air, j’adore planifier les choses, anticiper les problèmes etc.

Et je suis hyper active, j’aime savoir que mon emploi du temps est bien rempli, faire plein de trucs pendant mon temps libre.

J’aime être sur tous les fronts.

Et quand quelque chose ne se passe pas comme prévu, j’ai tendance à m’agacer.

ENFIN CA C’ETAIT AVANT 😉

Cet over contrôle sur les choses, c’est quelque chose que je valorisais sans nécessairement prendre de conscience des conséquences néfastes que ça pouvait avoir sur moi : du stress, de la colère, etc.

Et le pire, c’est que professionnellement c’était quelque chose que l’on valorisait chez moi. La capacité à gérer plusieurs choses en même temps, à avoir toujours 4 coups d’avance. Donc je considérais que c’était une force et je cultivais cela.

Sauf que, je me suis rendue compte que cette pression permanente que je me mettais et qu’on me mettait engendrait énormément de mal être.

Professionnellement j’étais constamment sur les nerfs, très impatiente, intolérante lorsque les personnes avec qui je travaillais ne suivaient pas le rythme.

Personnellement, j’étais très vite contrariée lorsque mes plans étaient chamboulés, lorsque tout ne se passait comme j’avais prévu.

De manière générale, j’avais beaucoup de mal à accepter l’imprévu.

Pendant longtemps, je considérais que j’étais dans le vrai et les personnes qui n’étaient pas sur mon rythme avaient tort.

Puis j’ai découvert le yoga. Et là j’ai changé ma manière de voir les choses.

Alors je vous le dis tout de suite, vous pourrez faire tous les chiens tête en bas que vous voudrez, ça ne règlera pas le problème.

C’est du coté de la philosophie du yoga et de ses enseignements que j’ai trouvé des outils pour lâcher prise.

Lâcher prise, pour moi, c’est accepter de ne pas tout contrôler, faire preuve de souplesse et de flexibilité dans mes réactions. Savoir m’adapter aux changements. Accepter les autres comme ils sont. Faire preuve de bienveillance vis-à-vis de moi-même et des gens qui m’entourent.

Si vous aussi vous en avez marre de courir tout le temps, de penser à tout, de tout prévoir, de vous agacer quand tout ne se passe pas comme vous l’aviez anticipé, vous êtes au bon endroit et pendant tout le mois d’avril je vais partager avec vous plein d’outils pratiques et utiles pour vous aider à lâcher prise.

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous un sutra de Patanjali que je trouve particulièrement pertinent dans cette quête du lâcher-prise :

Sutra I.15 « Le non-attachement est induit par un état de conscience totale qui libère du désir face au monde qui nous entoure » - Traduction Françoise Mazet.

Je vous livre également le commentaire de ce sutra fait par Françoise Mazet :

« Lâcher-prise, ne pas se projeter vers les êtres et les choses de façon volontaire et possessive, mû par le désir de prendre, de s’approprier, de contrôler.

Lâcher-prise, accepter ce qui est, ce qui survient, accepter l’autre dans sa différence, sans le vouloir pareil à soi, ou tel qu’on voudrait qu’il soit, aimer sans vouloir attacher, identifier, asservir.

Accepter est très difficile. On le veut, on croit y parvenir, et le corps, qui lui, ne ment pas, manifeste par la souffrance et la maladie que l’on ne donne pas une adhésion profonde, de tout l’être, à cette acceptation.

Dans la pratique du Yoga, lâcher-prise, c’est négocier son manque de souplesse, accepter que la posture parfaite soit celle que l’on ne peut plus améliorer avec ses moyens de moment.

Le lâcher-prise, c’est l’humilité, la simplicité retrouvées, l’état sans désir. Sans désir, on est sans pensée ; sans pensée, on est dans la réalité. »

Ce sutra nous invite à faire preuve de moins d’attachement par rapport à nos envies, nos croyances. Nous libérer de notre désir.

Ne fuyez pas, il ne s’agit pas de faire une croix sur nos désirs. Mais plutôt de les relativiser pour accepter plus facilement lorsque nous n’atteignons pas l’objet de nos désirs.

En ce moment, nos désirs, nos plans sont mis à mal par la situation sanitaire que nous vivons. Ne pas pouvoir faire de projets de vacances, devoir s’occuper de nos enfants la journée en même temps que son travail, ne pas pouvoir voir ses proches aussi facilement qu’avant. Nous souffrons tous de cela et c’est dur de ne pas s’insurger lorsqu’on nous prive de nos libertés. Ce sutra nous invite, dans cette situation, plutôt que de lutter mentalement face à cette chose qui au fond nous dépasse, de l’accepter non pas parce qu’il faut ou parce que nous ne pouvons rien y faire mais surtout parce que les conséquences de notre lutte mentale à rejeter cela sont plus néfastes que l’inverse.

L’idée ici n’est pas de se résigner, mais de ne pas se laisser dépasser par la réaction induite par l’évènement. Pour faire le lien avec le stress que l’on a abordé tout au long du mois de mars, même si dans le fond nous pourrions considérer avoir raison, est ce que la réaction que nous avons nous sert ou nous dessert ?

J’ai beaucoup utilisé les enseignements de ce sutra dans le domaine professionnel. Quand j’étais salariée, je me suis rendue compte que j’étais beaucoup dans l’attente de changements de la part de mon entreprise ou des gens avec lesquels je travaillais. Comme si je considérais comme normal que certaines choses arrivent ou changent. Une augmentation, un bonus, un remerciement, une attention, le recrutement d’une nouvelle personne pour améliorer le travail etc.

Et quand ça n’arrivait pas, j’étais si révoltée. Et je me suis rendue compte que ma réaction qui était souvent légitime dans le fond ne servait à rien. Mais que je pouvais changer cette réaction pour 1) arrêter de subir et 2) soit accepter parce que dans le fond tout mis dans la balance ça me convenait soit changer plutôt que de rester attacher à mes croyances.

Si vous aussi vous en avez assez de subir ce contrôle sur les choses, que vous avez envie de lâcher prise et sentir les choses couler, vous pouvez essayer de faire preuve d’un peu moins d’attachement à vos désirs et voir l’évolution de vos réactions.

Ce n’est pas grave si :

-          Tout n’est pas parfait

-          Tout ne se passe comme vous l’aviez prévu

-          Vous devez changer vos plans

Lâchons le contrôle pour vivre la vie telle qu’elle est plutôt que nous insurger. Et si ça ne nous convient pas, plutôt que de lutter mentalement, agissons et changeons de route 😊

On va cultiver cet esprit de lâcher prise pendant tout le mois d’avril sur et en dehors du tapis dans mon membership de yoga en ligne Yog’it Simple – Lâcher le contrôle.

Rejoignez les autres membres et engager vous dans cette voie qui va transformer votre vie !

Je me lance !

Il y a un cours de vinyasa demain à 19h sur ce thème 😊

Namasté


MA NOUVELLE OFFRE DE YOGA EN LIGNE POUR ARRETER DE TOUT CONTROLER SANS CULPABILISER


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Est-ce que vous vous reconnaissez là-dedans :

-          Vous êtes tout le temps débordés, vous avez mille choses en tête

-          Vous n’avez pas une minute à vous

-          Vous êtes toujours en train de courir pour faire les courses, aller au bureau, répondre aux emails, gérer les enfants, voir vos amis, prendre soin de vous, vous occuper de vos parents, etc

-          Vous avez l’impression de ne jamais en faire assez/ de ne pas être au niveau, que les autres font toujours mieux que vous

Vous ressentez trop de pression de notre société à être la femme/l’homme parfait(e), le parent parfait, l’employé(e) parfait, le patron parfait, l’ami(e) parfait(e), etc

-          Vous ne savez pas dire non

-          Vous voulez toujours tout bien faire et vous culpabilisez quand vous n’y arrivez pas

-          Vous avez l’impression d’avoir le poids du monde sur vos épaules

Alors maintenant imaginez :

-          Ne plus stresser et ne plus culpabiliser

>  si vous êtes en retard

> si vous n’avez pas cuisiné bio à chaque repas de la semaine

>  si vous ne faites pas 5 heures de sport par semaine

>  si vous craquez sur un macdo

>  si vous oubliez de trier vos déchets

>  si vous ne répondez pas à vos emails le soir et le week-end

>  si vous avez du retard dans votre travail

>  si vous n’êtes pas rentrés assez tôt pour aider vos enfants à faire leurs devoirs,

>  si vous loosez devant la télé au lieu de lire les 10 bouquins qui trônent sur vos tables de nuit

>  si vous préférez aller prendre l’apéro que bosser une heure de plus

>  si vous voulez travailler le week-end au lieu d’aller au parc avec vos enfants

-          ne plus vous agacer lorsque :

>  vos enfants, vos conjoint(e)s laissent trainer leurs affaires partout

>  vous faites la queue au supermarché

>  la box internet ne marche plus

>  vos employés/un membre de votre équipe ont/a mal fait quelque chose

>  vous êtes coincés dans les embouteillages

>  vos mecs/vos copines ont encore oublié de réserver l’avion pour les prochaines vacances

>  etc

-          ne plus être stressé(e)s, être apaisé(e)s, serein(e)s, détendu(e)s

 

Cela parait être une chimère et pourtant j’ai LA SOLUTION pour arrêter de tout contrôler sans culpabiliser ! Vous libérer de votre charge mentale, lâcher prise, accepter les choses telles qu’elles sont sans vous prendre la tête c’est possible.

Car je vous le rappelle, comme je l’ai dit tout au long du mois de mars : LE STRESS N’EST PAS UNE FATALITE !

Alors comment faire : très simple rejoindre ma nouvelle offre de yoga en ligne !

Le résultat pour vous : observer mois après mois un changement dans vos réactions face à des situations stressantes, une capacité à prendre du recul, et reprendre le contrôle sur ces réactions pour profiter d’une vie plus sereine.

Pourquoi je lance cette offre ?

Je suis partie du constat que beaucoup de personnes (moi incluse) subissaient cette pression du quotidien, induite par nos modes de vie à 100 à l’heure, notre société, les réseaux sociaux etc. Et les conséquences étaient souvent :

-          du surmenage

-          des burn out

-          de la dépression (et des milliers d’euros dépensés chez des psy)

-          de la prise de poids

-          des problèmes de santé (et des milliers d’euros dépensés chez des professionnels de santé)

-          des problèmes relationnels

-          etc

On a souvent l’impression que c’est une fatalité, que ça fait partie de la vie, le prix à payer pour un certain style de vie.

Même si on peut imaginer que des solutions existent pour sortir de ce schéma, on n’a pas le temps de chercher, pas le temps de s’y mettre, on a peur, on est sceptique, on n’assume pas, etc.

Je comprends tout ça, j’en suis passée par là ! Ca m’a pris des années pour prendre conscience de ces problèmes, décider de les régler, trouver la bonne solution, la mettre en œuvre et voir les résultats.

Et la bonne nouvelle, c’est que j’ai créé cette offre pour vous permettre d’appliquer tout ça immédiatement et obtenir des résultats rapidement.

Car comme vous, je ne suis pas à la base une hippie, je suis de nature stressée, à faire mille choses en même temps.

Grâce à mon offre de yoga en ligne, vous aurez des outils simples et concrets à utiliser pour vous sentir mieux !

Alors concrètement on va faire quoi :

Chaque semaine on va aborder un thème de la philosophie du yoga de manière simple et adaptée à notre vie à 100 à l’heure et on va bouger notre corps en conscience avec des séquences de yoga accessibles à tous qui nous permettront d’assimiler ces concepts par les sensations corporelles.

Pour se libérer du stress quotidien, arrêter de vouloir tout contrôler sans culpabiliser, on abordera les thèmes suivants :

a)       Le lâcher prise, ça veut dire quoi ? comment l’appliquer concrètement dans mon quotidien

b)      Ne plus culpabiliser quand tout n’est pas parfait : faire preuve de bienveillance vis-à-vis de nous-même, savoir prioriser, accepter de ne pas tout faire parfaitement sans avoir mauvaise conscience

c)       Reprendre le contrôle sur notre vie et assumer nos choix !

Pour en savoir plus, cliquez ICI.

Faites-moi confiance, j’ai tout testé et ça marche !

MAIS, ce n’est pas un overnight success. Ça demande de l’engagement personnel, une vraie volonté de changer les choses. Je vous économise des années de recherche de la solution parfaite, mais comme toute transformation profonde, ça nécessite un peu de temps et surtout un travail régulier.

Et oui, malheureusement on sera toute notre vie confrontés à des situations de stress, à la pression de la société etc.

Si on arrête trop longtemps notre pratique, ça reviendra à coup sûr.

Vous vous dites peut-être :

-          Je n’ai pas le temps pour ça

-          Je n’ai pas envie de faire des cours en ligne

-          Je ne suis pas souple

-          Le yoga c’est trop mou

-          Je suis débutant

Vous verrez en cliquant ici que rien de tout cela n’est un obstacle.

Si vous avez vraiment envie de changer, passez à l’action, allez découvrir tous les détails de mon offre ICI !

Et, petit bonus, je vous offre 30 min de cours de yoga prive, en ligne, avec moi si vous vous inscrivez avant vendredi 2 avril à minuit ! JE M’INSCRIS

Si vous avez envie de découvrir mes cours, je donne mon dernier cours accessible à l’unité demain soir (mercredi 31 mars) sur zoom : Vinyasa à 19h.

Pour y participer, ou pour me poser toutes vos questions sur ma nouvelle offre, écrivez moi à l’adresse suivante : laura@yogitsimple.fr ou retrouvez moi sur instagram @yogitsimple ou ma page facebook.

Namasté

 


On reprend le contrôle sur notre mental !


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Si vous avez lu mes derniers articles, vous savez que le stress est un réflexe que, par définition, nous ne contrôlons pas.

Lorsque nous sommes confrontés à une situation de stress, notre système nerveux se met en marche et déclenche une réaction physique et mentale incontrôlable.

Je vous rappelle que le réflexe du stress est bénéfique et même indispensable à notre survie lorsque nous nous trouvons dans une situation de danger.

Donc on ne va certainement pas chercher à stopper ce réflexe.

Mais si on l’utilise dans des situations qui ne sont pas de vrais dangers, on inflige à notre corps et notre mental ded dommages inutiles.

Alors comment faire pour se libérer du mauvais stress vu qu’il s’agit d’un réflexe sur lequel nous n’avons, a priori, aucun contrôle ?

Patanjali, dans ses yoga sutras, nous propose une solution que j’ai personnellement appliquée et qui marche !

Cette solution est énoncée dans le sutra II-33 « Quand les pensées perturbent ces attitudes, il faut laisser se manifester le contraire » (traduction Françoise Mazet).

Ce sutra vient après une série d’aphorismes sur les règles de vie dans nos relations avec les autres (Yamas) et les règles de vie dans notre relation avec nous-même (Niyamas).

Patanjali nous explique que, si, lorsque que nous cherchons à appliquer ces règles de vie, nous sommes perturbés par des pensées externes, nous devons opérer une discrimination pour éviter que ces pensées reviennent de manière automatique.

En quoi cela est utile pour nous libérer de notre réflexe du stress dans des situations qui ne sont pas de vraies situations de danger ?

Prenons un exemple concret et simple que j’utilise souvent pour illustrer cela :

Lorsque je suis au volant de ma voiture, bloquée dans un embouteillage, je m’agace. Je ne supporte pas de ne pas savoir pourquoi ça bloque, je ne comprends pas pourquoi la personne devant moi ne démarre pas plus vite quand le feu passe au rouge, je m’inquiète d’être en retard à un rendez-vous ou de ne pas arriver plus tôt chez moi, etc.

Ça vous arrive à vous aussi ? sauf cas particulier, je pense qu’on peut tous aisément convenir du fait que dans la majorité des situations, il n’y a pas de danger et notre réponse du stress est inutile.

Dans ce genre de situation, si nous souhaitons changer notre manière de réagir et vivre la situation avec plus de détente, nous pouvons appliquer les enseignements du sutra.

Alors, qu’entendons-nous pas opérer une discrimination ?

On va remonter à la source de notre réaction. On va chercher à comprendre pourquoi dans cette situation nous réagissons de telle sorte.

Identifier l’objet de la pensée, la cause, la force de la réaction, les conséquences etc.

En faisant cet exercice on va pouvoir rééduquer notre mental pour qu’il arrête ce schéma.

Si on prend notre exemple :

-          Objet : embouteillages

-          Cause : impression de perdre son temps

-          Force de réaction : importante (agacement, stress)

-          Conséquences : on s’énerve sur les personnes avec qui nous sommes dans la voiture, les personnes à l’extérieur, on risque de conduire moins prudemment, on conserve cet état d’agacement/énervement plus tard dans la journée, on rumine et on ne se concentre pas sur d’autres choses plus utiles ou essentielles

On peut tous admettre qu’un simple évènement, certes déplaisant, mais assez anodin peut avoir de multitudes de conséquences très néfastes voire absurdes sur notre mental.

En prenant conscience de cela, votre cerveau va petit à petit intégrer le fait que cette réaction n’est pas adaptée et changer son fonctionnement avec le temps.

Alors vous l’aurez compris, ce n’est pas quelque chose qui se fera en un claquement de doigt. Ça demande une vraie volonté de changement et de l’endurance car il faudra répéter cet exercice plusieurs fois jusqu’à ce que notre cerveau imprime notre nouvelle manière de penser et laisse tranquille le réflexe du stress.

Personnellement je l’ai appliqué pour une multitude de réactions automatiques de stress ou autres (comme la peur par exemple) et c’est assez puissant ! Je l’ai d’ailleurs utilisé pour arrêter de m’insurger au volant et ça a fonctionné 😊

Alors si vous avez envie de passer à l’action et de vous libérer du stress inutile, je vous conseille ce petit exercice :

Choisissez une situation dans laquelle vous constatez que vous réagissez systématiquement en stressant et que vous voudriez changer. Je vous recommande de commencer avec quelque chose d’assez simple comme le stress au volant, l’agacement quand vos enfants ne rangent pas leur chambre, l’agacement quand vous faites la queue quelque part etc.

Faites votre exercice de discrimination une, deux, trois fois (etc) et observez si vous arrivez à changer vos réactions.

Petit à petit vous pourrez l’appliquer à toutes les situations pour lesquelles vous avez envie de lâcher prise !

Gardez en tête que notre mental est parfois plus fort que nous, que pour opérer un vrai changement il faut un engagement quotidien sur le long terme car, sauf à vous isoler dans un ashram, vous serez constamment confrontés à des situations de stress. Et pour éviter ça, un des meilleurs moyens est de pratiquer régulièrement du yoga !

Je propose chaque semaine des cours dans lesquels je vous donne des outils simples et pratiques pour vous libérer de votre mauvais stress physique et mental et vous permettre de lâcher prise.

Cette semaine, rendez-vous sur zoom :

-          Mercredi 19h vinyasa

-          Dimanche 18h30 YIN

Pour plus d’informations, allez sur mon compte instagram et sur ma page facebook.

Namasté


Prêts à déconnecter de votre travail le soir et le week-end ?


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Vous vous entez comment à la fin de votre semaine de travail ?

-          Détendus ?

-          Apaisés ?

-          Bien de votre corps ?

Si c’est le cas, on veut votre secret !

Avant de consacrer ma vie au yoga, j’ai été un temps avocate puis juriste en entreprise. Et personnellement, à la fin de la semaine j’étais plutôt :

-          Hyper stressée,

-          Anxieuse

-          Dans l’incapacité de couper mentalement avec le boulot, toujours sur mon téléphone à vérifier si le monde n’était pas en train de s’écrouler

-          Au bout du rouleau physiquement avec des maux de dos, de cervicales et d’épaules

Vous aussi, vous vous reconnaissez là-dedans ?

Alors j’ai une bonne nouvelle, après ces années de mal être physique et mental, grâce au yoga, j’ai trouvé des astuces pour me sentir un peu mieux, moins subir ma semaine et surtout être capable de me décharger mentalement de la pression professionnelle.

Ce n’est pas un scoop, nos modes de vie sédentaire sont un fléau pour notre corps et notre esprit.

A passer la plupart du temps sur notre chaise, encore plus maintenant avec la généralisation du télétravail, on adopte une mauvaise posture, on se tasse, on a mal au dos. Un de mes professeurs de yoga, également ostéopathe, nous disait, l’objet le plus toxique de notre société c’est la chaise !

Et on peut clairement dire que le second est surement notre téléphone !

Ce petit reflexe de regarder ce téléphone à la moindre notification d’email, à répondre dans la minute, à être hyper connecté et à ne jamais déconnecter.

Si vous avez lu mes article précédents et téléchargés mon guide antistress, vous savez que le stress est un réflexe indispensable à notre survie mais mal utilisé par notre corps et notre esprit dans des situations qui ne sont pas de vraies situations de danger !

Alors petit exercice, le soir quand vous finissez votre travail ou le week-end, si vous vous surprenez à regarder vos emails, posez-vous la question : qu’est ce que ça déclenche en moi ? si vous ressentez une forme de stress, demandez-vous, est ce qu’il y a vraiment un danger qui justifie cette réaction ?

Comme je l’expliquais, dans la mesure où le stress est un réflexe, c’est difficile de s’en libérer spontanément. Il convient de rééduquer notre corps et notre esprit pour éviter de solliciter la réponse du stress dans ces situations qui ne sont pas de vrais dangers.

Attention, je ne suis pas en train de dire que c’est bien ou mal de travailler le soir et le week-end, d’être engagé dans son travail, consciencieux et disponible. Je dis juste que si vous ressentez un poids lié à cette situation, une espèce de fatalité à laquelle vous voudriez échapper, sachez que c’est possible de changer.

Maintenant qu’on a pris conscience du problème et qu’on a décidé de changer cela, je vous livre mes solutions 😊

1.       Respirez !!

Une astuce hyper simple et très efficace, c’est de réapprendre à respirer et utiliser cette respiration consciente à chaque fois qu’on sent le stress arriver.

L’exercice le plus simple : la respiration abdominale.

Assis confortablement, fermez les yeux et respirez en gonflant le ventre volontairement à l’inspiration et en dégonflant le ventre à l’expiration. Vous pouvez poser votre main sur le ventre pour sentir le ventre qui repousse la main à l’inspiration.

Vous pouvez ajouter à cela un exercice de cohérence cardiaque. En utilisant la respiration abdominale, inspirer sur 4 temps et expirez sur 4 temps. Installez ce souffle sur plusieurs respirations.

Puis pour aller encore plus loin, vous pouvez travailler votre respiration carrée : ajoutez une apnée poumons pleins à la fin de l’inspiration sur 4 temps et une apnée poumons vides à la fin de l’expiration sur 4 temps. Faites plusieurs cycles pour bien calmer le souffle et le mental.

2.       Ancrez vous dans l’instant présent pour faire une pause

Une des conséquences du stress et de l’hyper-connexion est qu’on est sans cesse en train de cogiter, on saute d’une pensée à l’autre et on n’arrive pas à s’apaiser.

Un bon exercice pour calmer ce schéma est la méditation. Alors ne fuyez pas tout de suite, on peut commencer très simplement, quelques minutes par jour pour cultiver notre concentration.

Assis confortablement, fermez les yeux et observez simplement les sensations dans votre corps en remontant des pieds jusqu’au sommet du crâne.

Vous pouvez également observer votre respiration.

Vous aurez très certainement des pensées externes qui viendront à vous, c’est normal. Ne cherchez pas à les bloquer, simplement prenez conscience de leur existence et laissez-les passer leur chemin.

Commencez par faire cet exercice pendant 3 min, puis 5, etc.

3.       Bougez !

Commencez par vous lever de votre chaise ou votre canapé le plus souvent possible !

Travailler vos abdominaux pour avoir une bonne posture (et accessoirement le ventre plat 😉). Faites du gainage tous les jours. Commencez simplement par une planche, mains sous les épaules ou avant bras sur le sol, abdominaux engagés, nuque longue, bassin rétroversé, cuisses engagées (option de poser les genoux au sol si c’est trop intense au début). Maintenez la position 20 secondes, puis 30, 40, 50, 1 min,  etc, 2 à 4 fois par jour. Soyez indulgents avec vous-même. Ce sera peut-être dur au départ mais jour après jour vous verrez vos progrès.


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Et faites des étirements pour relâcher/redresser les épaules, allonger la colonne vertébrale et assouplir le dos.

Je vous livre des postures parfaites pour cela dans :

-         Ma routine anti stress (gratuite)

-         Mon guide anti stress (gratuit)

-          Mon dernier article

Et surtout j’ai une très bonne nouvelle, pour vous aidez à mettre en place ces petites actions et vous sentir mieux dans votre corps et votre esprit, j’organise la semaine prochaine un petit challenge antistress au travail 😊ça va durer 5 jours à raison de 10 min par jour. Easy non ?

Ça va consister en quoi ?

Chaque jour, les participants recevront une courte video dans laquelle je les guiderai pour apprendre à mieux respirer, mieux bouger et se déconnecter. La video sera disponible 24h et chaque participant pourra la faire (voire la refaire) quand il veut dans la journée.

Ce sera simple, accessible à tous (même ceux qui n’ont jamais fait de yoga et/ou qui ne sont pas souples) et gratuit !

Vous êtes prêt à relever le défi ? il suffit de s’inscrire en cliquant sur ce lien.

Embarquez vos collègues, vos amis, votre famille pour vous motivez et vous sentir mieux tous ensemble 😊

Et rappelez-vous, le stress n’est pas une fatalité !!!

Namasté


Vous avez l’impression d’avoir le poids du monde sur vos épaules ?


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Je vous rassure vous n’êtes seul(e) !

Cette fameuse charge mentale dont on parle si souvent. Et je ne vise pas spécifiquement celle des femmes qui gèrent, dans la majorité des cas, les tâches du ménage.

Je vise toutes les formes de charge mentale : celle des hommes, des femmes, des enfants, à la maison, à l’école, au travail, etc.

Je vise même celle que l’on se met alors que franchement il n’y pas raison d’être. Exemple : la pression à organiser des vacances tirées au cordeau.

Typiquement, je suis la première cliente pour ce genre de pression.

Un des derniers exemples en date, mon départ en vacances de noël. Je quitte Paris pour deux semaines, je pars la veille du départ de mon copain. Je lui laisse une liste longue comme le bras de choses à faire (laisser les clés à notre proprio pour faire des travaux pendant nos vacances, vider certains meubles, vider le frigo, jeter les poubelles, couper l’électricité, etc/etc). Sa réponse : « LOL, la charge mentale ».

Je vous rassure il est sympa il a (presque) tout fait.

Alors si j’analyse ce petit évènement sans importance, dans le fond je n’ai pas tort, on ne va pas laisser une poubelle pleine pendant 2 semaines ou les aliments pourrir dans le frigo. Mais en réalité, et alors ? ce n’est pas bien grave non ?

Vous allez me dire, t’es gentille avec tes problèmes à deux balles de charge mentale, moi je gère 3 gosses, je bosse 10 heures par jour, j’ai un prêt à rembourser, 50 salariés à payer etc, etc.

Je suis complètement d’accord avec vous ! Je vous rassure j’ai aussi plein d’autres exemples dans mon sac de choses bien plus graves que vider la poubelle.

Mais je vous propose de faire un petit exercice : figurez dans votre esprit votre charge mentale.

Passez en revue dans le détail les tâches que ça implique et posez-vous la question, est ce que c’est vraiment grave si ce n’est pas fait ? si c’est moi qui le fais et pas quelqu’un d’autre (son conjoint/sa conjointe, son enfant, la société,…) ?

Mon point ici est que je constate que l’on se met souvent la rate au court bouillon pour des centaines de choses, sur les choses elles-mêmes ou sur le fait que ce soit nous qui les fassions, avec des conséquences physiques et mentales parfois désastreuses (le stress, l’anxiété, la fatigue, le manque de sommeil, les problèmes alimentaires, etc).

Dans toutes les tâches que vous avez identifiées, il y en a qui sont vraiment indispensables (soit intrinsèquement, soit par choix) et d’autres pour lesquelles vous pouvez certainement faire preuve d’un peu de lâcher prise.

Ce n’est pas simple, c’est sûr ! ça demande 1) de la volonté et 2) du travail sur soi, non pas pour changer le monde, les choses à faire ou les gens qui nous entourent, mais pour changer nos réactions face à ces choses à faire.

Personnellement, le yoga m’a énormément appris là-dessus, et même si j’ai encore du chemin à faire, je constate réellement ma capacité à lâcher prise au quotidien quand tout n’est pas parfait et à accepter le fait que je ne puisse pas tout faire et que c’est n’est pas grave.

Tout ça étant dit, j’ai quand même envie de vous donner des petits tips faciles à mettre en place pour commencer à vous libérer de ce poids sur vos épaules.

Cette expression est assez représentative du problème et de ses conséquences physiques. Prenez un instant pour observer les sensations dans vos épaules. Puis regardez-vous dans une glace et observez votre posture.

Si vous ressentez des tensions dans vos épaules et/ou si vous êtes courbés dans le haut du dos avec les épaules rentrées vers l’intérieur, vous avez certainement imprimé dans votre corps le stress accumulé au quotidien.

Le yoga offre une multitude de poses permettant de détendre les épaules, améliorer la posture et se libérer un peu plus du stress. Alors avant de travailler sur la rééducation de notre mental, on peut relâcher un peu notre corps.

Voici trois de mes postures de yoga préférées pour détendre les épaules, que vous pouvez faire chez vous dès que vous en ressentez le besoin :

1.       Malasana (yogi squat) version Yin

Asseyez-vous accroupi sur un support (des briques de yoga ou une pile de bouquin par exemple), pieds bien écartés, relâchez le dos, la tête et les bras vers le sol. Aucune tension dans la nuque. On laisse la gravité agir en respirant profondément. On peut rester plusieurs respirations ici, voire quelques minutes. Cette posture va permettre de relâcher les tensions dans le haut du dos et la nuque.


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2.       Garudasana assis (aigle)

Asseyez-vous confortablement, le dos droit. Tendez les bras face à vous à hauteur d’épaules, croisez un coude sur l’autre puis pliez les bras et rapprochez le plus possible le dos des mains l’un vers l’autre. Si les mains se touchent, essayez de faire un petit tour pour coller l’intérieur des mains l’un contre l’autre.

Ensuite, en gardant cette action, levez les bras, si possible jusqu’à hauteur d’épaules, et relâchez la tête vers les bras. Vous devriez sentir un étirement entre les omoplates.

Restez plusieurs respirations dans cette position puis changez de côté.


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3.       Gomukasana (tête de vache)

Asseyez-vous confortablement. Placez le dos de la main gauche sur votre dos le plus haut possible (entre les omoplates, si votre souplesse vous le permet, ou plus bas en fonction de votre corps).

Tendez le bras gauche vers le ciel le long de l’oreille gauche puis pliez le coude et essayez d’attraper les doigts ou la main droite avec la main gauche. Si vos doigts ne se touchent pas, prenez une sangle, un foulard ou une ceinture pour faire le lien entre les deux mains.

Restez dans cette posture plusieurs respirations et changez de côté.

Cette pose permet de relâcher le haut et l’extérieur des épaules ainsi que les triceps.

 

Si vous souhaitez aller plus loin, rejoignez-moi sur le tapis via zoom mercredi à 19h pour un cours de vinyasa spécial relâchement des épaules et des hanches ! (Toutes les infos sont disponibles sur mon compte instagram et ma page facebook)

Et pour plus de tips antistress, vous pouvez télécharger gratuitement ma routine antistress de 15 min ou mon guide antistress 🎁.

Namasté !


LE STRESS N’EST PAS UNE FATALITE !


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Le stress est un réflexe. Il est indispensable à notre survie.

Imaginez-vous en safari, l’air est chaud, vous avez pris le stock de pellicules pour votre argentique, votre Iphone est chargé à bloc, vous pensez déjà aux mille stories que vous allez pouvoir poster, vous êtes peut-être même déjà en train de modifier vos photos pour publier dès que vous aurez accès à internet et BAM un lion surgit devant vous, il est à deux mètres, ce n’était pas prévu, vous aviez pris votre objectif exprès pour zoomer, bref c’est la panique.

Alors, en réalité, il y a de fortes chances que vous vous fassiez manger par le Lion. Mais juste avant ça, sans même que vous vous en rendiez compte, votre corps va activer son reflexe du stress. Et là, 3 réactions possibles :

1 . vous prenez vos jambes à votre cou ;

2 . vous jetez votre appareil photo sur la bête en espérant que ça l’assommera ;

3 . vous vous tétanisez, vous ne bougez plus, en espérant qu’elle ne vous verra pas.

C’est le concept de flight (fuir), fight (lutter), freeze (s’immobiliser). Votre corps est intelligemment programmé pour répondre automatiquement au danger par une de ces réponses.

Alors si vous vous dites, de toutes façons je n’aime pas voyager, je ne prends pas de photo, je suis allergique au soleil, sachez que ça marche aussi :

-          En pleine ville lorsqu’un bus vous fonce dessus (a priori, vous devriez courir pour l’éviter)

-          En ballade à la campagne si un sanglier débarque devant vous (j’ai grandi en corse, et oui c’est le genre de chose qui peut arriver sauf si on est en pleine battue 😉)

Je reviens à mon reflexe du stress !

Vous l’aurez compris, le stress est hyper utile. Donc, l’idée n’est clairement pas de l’éliminer purement et simplement.

En revanche, imaginez-vous en voiture (ou dans un taxi si vous ne conduisez pas), vous vous rendez au travail, vous allez à l’aéroport pour prendre un vol, vous allez chercher vos enfants à l’école, etc, et BAM, gros embouteillage, encore des travaux sur la chaussée, un boulet en face de vous qui roule à 30 à l’heure, un camion poubelle, un feu qui dure trois plombes, bref vous êtes coincés dans les embouteillages, vous allez clairement manqué votre rendez-vous, votre vol, vos enfant vont rester plantés sur le trottoir. La tension monte, vous sentez la pression dans votre corps, vous explosez, vous jurez, vous vous insurgez, vous insultez le pauvre conducteur du camion poubelles, etc, vous êtes STRESSES.

[J’ai encore mille exemples dans mon sac (votre conjoint(e) n’a pas fait la vaisselle, votre enfant n’a pas rangé sa chambre, a rayé la voiture, votre employé à fait une bourde, vous avez un entretien pour un nouvel emploi, un examen à la fac, une réunion avec un collègue que vous ne pouvez pas supporter etc)]

Ça c’est le mauvais stress, celui qui est inutile, qui nous bouffe notre énergie, nous ruine la santé et qu’il faut éliminer !

Alors ça ne va pas se faire à un claquement de doigt car, comme je l’expliquais plus haut, le stress est un réflexe, ça veut dire qu’on ne le contrôle pas directement, mais on peut rééduquer notre corps pour le limiter.

Et oui, notre espèce n’est pas née en pleine ville, dans une voiture, à faire des réunions, etc. Nos modes de vie, notre société ont fait évoluer notre stress.

Donc ça va prendre du temps pour redresser la barre.

Pour comprendre comment fonctionne notre reflexe du stress et comment agir dessus, un soupçon d’anatomie :

Notre système nerveux est divisé en deux parties :

-          Système nerveux central (le cerveau)

-          Système nerveux périphérique (les nerfs)

Le système nerveux périphérique est lui-même subdivisé en deux parties :

-          Système nerveux somatique (celui qu’on contrôle, ex : je veux prendre un verre et le ramener à ma bouche pour boire, ce n’est pas un réflexe, c’est une action volontaire de ma part)

-          Système nerveux autonome (les réflexes)

Le système nerveux autonome est lui-même subdivisé en deux parties

-          Système nerveux orthosympathique (système nerveux du stress)

-          Système nerveux parasympathique (système nerveux de la détente)

Comment va-t-on faire pour diminuer notre stress ?

On va réactiver notre système nerveux parasympathique, système nerveux de la détente 😊 pour rééquilibrer tout ça.

Les systèmes nerveux orthosympathique et parasympathique ont chacun une localisation bien précise dans le corps. En travaillant certaines zones du corps, on va pouvoir jouer sur l’un et l’autre.

On va explorer cela tout le mois de mars. On commence cette semaine avec des cours de yoga spécial hanches ! Pourquoi les hanches ? Parce que le système nerveux parasympathique (celui de la détente) est en partie localisé dans nos hanches.

En ouvrant nos hanches, on réactive le réflexe de la détente, on diminue celui du stress, on libère toutes nos émotions qui se coincent au fil des années, on se détend 😊

Alors, vous êtes prêts à prendre les choses en mains et vous libérer de ce mauvais stress qui vous gâche la vie au quotidien ?

RDV sur le tapis via zoom :

-          Mercredi 19h vinyasa

-          Dimanche 18h30 hatha flow

Toutes les infos sont disponibles sur mon compte instagram et ma page facebook.

Et pour aller plus loin, téléchargez mon nouveau guide antistress (gratuit) 🎁 dans lequel je vous détaille tout ça et je vous donne plein de conseils pratiques (postures du yoga, exercices de respiration, méditation, etc).

Passez une belle semaine !

PS : ma video routine antistress de 15 min est toujours disponible. C’est simple, accessible à tous et gratuit. Téléchargez là !