LES 3 SUTRAS QUI ONT CHANGE MA VIE ET M’ONT LIBEREE DU STRESS
La pratique du yoga a véritablement changé ma vie.
Même si j’ai commencé le yoga par la pratique physique, comme la plupart des gens en occident, le moment où j’ai réellement senti un tournant dans ma vie, un changement de mindset, une capacité nouvelle à me libérer de ma charge mentale et à vivre de manière moins stressée c’est quand j’ai découvert puis appliqué les enseignements philosophiques du yoga dans ma vie.
Aujourd’hui j’ai envie de vous partager mes trois enseignements préférés, ceux que j’utilise le plus et qui sont les plus efficaces pour réduire mon stress et vivre de manière plus apaisée.
Mais avant cela, je tiens à préciser quelque chose par rapport à ce que je viens d’introduire. Pendant longtemps j’ai un peu dénigré cette manière de transmettre le yoga par le corps. J’étais frustrée de voir si peu de référence à la philosophie du yoga dans les cours en studio.
Mais j’ai évolué dans mon appréciation des choses (on est constamment en changement rappelez-vous 😉) et aujourd’hui j’apporte de plus en plus d’importance à la pratique physique, comme terrain d’expérimentation et de ressenti de cette philosophie. Le corps à beaucoup plus à nous apprendre que ce qu’on peut penser et c’est en ressentant physiquement les choses sur mon tapis que j’ai réussi à les implémenter dans ma vie en dehors du tapis.
Après ce petit disclaimer sur l’importance de travailler en écoutant son corps, je vous dévoile ces 3 enseignements du yoga qui ont changé ma vie !
1. FAIRE PREUVE DE BIENVEILLANCE – AHIMSA
Dans les yoga sutras de Patanjali on retrouve ce concept d’Ahimsa – la non-violence.
Ahimsa est un des Yamas, les règles de vie à appliquer envers autrui et de manière générale en société selon les yoga sutras de Patanjali.
Cela peut paraitre une évidence mais à y regarder de plus près on peut aisément convenir que la violence (dans ses formes les plus larges) fait malheureusement partie de notre quotidien :
- quand une personne s’adresse à nous en utilisant un ton agressif
- quand on fait une remarque déplacée ou méchante à quelqu’un
- quand on dénigre une personne ou une chose
- quand on pollue
Etc.
La violence, même si on ne la perçoit pas comme telle de prime abord, est partout dans notre quotidien.
Mais si vous y prêter attention, vous verrez qu’une des plus grandes formes de violence qui existe est celle que l’on s’inflige à soit même.
Cette tendance à toujours s’autoflageller, dénigrer ce qu’on fait, se comparer, souligner uniquement les choses négatives ou ce qu’on n’a pas été capable de faire, etc.
J’ai eu la chance assez rapidement quand j’ai pris des cours de yoga d’entendre mes professeurs m’inviter à ne pas pousser mon corps au-delà de ses limites, accepter des ajustements pour rendre une posture accessible, apprécier ma pratique pour ce qu’elle était au moment précis sans me rabaisser.
Sur le moment j’avais du mal à comprendre cette approche. J’appréhendais le yoga comme un sport donc il est « normal » d’avoir une forme de dépassement.
Puis cette idée de bienveillance vis-à-vis de moi-même, m’a amenée à ralentir, à ne plus chercher une forme de perfection dans tous les domaines de ma vie.
Aujourd’hui par exemple j’applique Ahimsa dans ma nouvelle activité de professeure de yoga. Je suis très loin de ma zone de confort, chaque jour est un nouveau défi, je suis sans cesse en train de faire des nouvelles choses dans lesquelles je n’ai aucune expérience. Et parfois je me prends en train de développer des pensées négatives comme : tu n’as pas la légitimité de faire ce que tu fais, ce que tu fais n’est pas assez bien, les autres sont bien meilleurs etc.
Tous ces schémas de pensées sont générateurs de stress négatif pour moi. C’est en appliquant le principe de non-violence vis-à-vis de moi-même que j’arrive à dépasser ces pensées, à réduire mon stress et à me concentrer sur le positif dans mon activité plutôt que le négatif.
La bienveillance qui découle du principe d’Ahimsa me permet de relativiser quand j’ai l’impression de ne pas tout faire parfaitement, quand je dévalorise ce que je fais par rapport aux autres. Ce genre de réaction peut amener à s’acharner à la tâche pour essayer de faire toujours mieux ce qui est créateur de stress et de charge mentale.
En commençant par appliquer Ahimsa à soi même on insuffle ce cercle vertueux de la bienveillance et la non-violence car c’est difficile d’aimer les autres si on ne commence pas par s’aimer soi-même.
2. NE PAS ME LAISSER GUIDER PAR MON EGO – ASMITA
Là encore, la première fois que j’ai entendu ça sur mon tapis de yoga je ne comprenais pas ce qui m’arrivais.
Bien sur j’ai été incapable de l’appliquer de prime abord. Moi aussi je voulais tendre mes jambes en chien tête ne bas, faire la roue, monter en équilibre sur la tête etc.
Je voyais les autres élèves du cours réussir ces postures alors pourquoi pas moi ? Pourquoi me « rabaisser » à utiliser un bloc pour réussir un asana ?
Sans parler de ce sentiment de nullité absolue à la fin du cours quand j’avais l’impression d’avoir tout fait de travers (c’est là qu’on peut voir que tout est lié en yoga, en laissant notre égo prendre le dessus on peut se retrouver à faire preuve de malveillance vis-à-vis de nous-même).
Un jour j’ai eu un déclic et j’ai appliqué ce principe dans ma pratique et ça a été une révélation.
Tout le stress, toute la pression que je me mettais quand je pratiquais avaient disparus !
J’avais enfin compris que l’enjeu n’était pas dans la performance.
Et après quelques temps j’ai appliqué cela dans ma vie en dehors du tapis. Je peux vous dire une chose : ça a été un game changer !
Voici deux exemples :
- dans mon ancienne activité de juriste d’entreprise : j’ai réalisé que c’était mon égo qui me forçait à travailler un peu plus pour espérer obtenir une bonne évaluation et un bonus. Avec l’espoir potentiel d’être promue un jour. Mais j’ai réalisé qu’en réalité ce n’était pas du tout ce que je recherchais dans ma vie, ce qui était réellement important pour moi. Je me laissais guider par mon égo de matcher avec une attente sociétale. Je n’avais pas besoin de plus d’argent, je n’avais aucune envie de manager des gens et, en me laissant guider par mon égo, je créais plus de stress et de charge mentale.
- quand j’ai pris la décision de changer de vie professionnelle pour me consacrer au yoga : autant vous dire que niveau égo j’étais au plus mal. J’avais zéro confiance en moi, un énorme syndrome de l’imposteur et mille doutes. Pendant quasiment toute ma précédente carrière j’étais complètement dans ma zone de confort et là j’allais m’exposer au regard des autres et à l’échec potentiel de ma reconversion.
Grâce à cet enseignement du yoga relatif à l’égo, j’ai dépassé ce stress lié à ces doutes et j’ai sauté le pas pour une vie apaisée et plus conforme à mes attentes.
L’Ego n’est pas intrinsèquement négatif. Ça peut être un formidable moteur. A chacun d’observer si le stress subi n’est pas la conséquence de notre mauvais égo.
3. SE DETACHER DES SES DESIRS ET AGIR SANS ATTENTE
Alors celui-ci autant vous dire que ça a été une claque. Je l’ai découvert assez tard, j’étais déjà professeure de yoga, je venais de débuter ma carrière et j’étais au 36eme dessous.
On était en juillet 2020, on sortait du confinement, j’avais peu de monde en cours en ligne (après un confinement hyper fructueux), je ne trouvais pas de place en tant que professeur en studio, je stressais beaucoup sur l’aspect financier de mon activité. J’avais l’impression que tout ce que je faisais ne servait à rien, que je n’avais aucun retour sur investissement.
Un de mes professeurs me rappelle à ce moment-là cet enseignement. Très honnêtement je le reçois très mal.
J’ai été éduquée dans l’idée d’un résultat attendu. Je ne fais pas du vent pour du vent.
Cet enseignement était beaucoup trop à contre-courant de notre société.
Puis, comme à chaque fois que je traverse une grande crise, j’ai décidé d’appliquer ce qui paraissait être inapplicable pour moi. Et là, c’était la révélation.
Du moment où j’ai décidé d’arrêter d’attendre quelque chose de particulier en retour, où j’ai agi comme je considérais devoir agir sans désir particulier, je me suis allégée considérablement de tout mon stress et ma charge mentale.
J’ai obtenu une multitude de choses en retour. Pas nécessairement celles que j’attendais mais des choses parfois encore plus positives.
Et sans m’en rendre compte, j’ai fait la même chose en arrivant à Bangkok. Je n’ai pas cherché d’opportunités professionnelles, je ne me suis pas fait de nœuds au cerveau sur comment développer mon réseau et me faire connaitre, et un jour elles sont venues à moi.
Le yoga est une véritable boite à outils pour se libérer de toutes les choses négatives qui polluent notre mental au quotidien.
Pour expérimenter par le corps les bienfaits du yoga, je vous invite à télécharger mon cours (gratuit) de 30 minutes de flow detox pour vous libérer du stress.
Et pour découvrir encore plus d’enseignements du yoga qui changeront votre vie comme la mienne, venez pratiquer avec moi dans mon studio en ligne Yog’it Simple. Chaque semaine on aborde un thème de la philosophie du yoga pour apprendre à diminuer son stress en lâchant le contrôle sans culpabiliser.
Namasté
DETENDRE SON DOS GRACE AU YIN YOGA
Un des bénéfices que je ressens quasi systématiquement après mon cours de Yin yoga : une détente profonde du dos.
J’ai déjà parlé ici des bienfaits du Yin yoga. Surement la meilleure pratique de yoga pour réduire le stress que j’ai pu expérimenter.
Cette semaine j’avais envie de partager avec vous l’intérêt du yin yoga pour prendre soin de son dos et les postures que j’apprécie particulièrement.
Avant toute chose, je rappelle que je ne suis pas thérapeute. Je partage ici des conseils de bonne hygiène de vie. Le Yin yoga est une pratique douce mais n’est pas en tant que telle curative. En outre, si vous avez des douleurs chronique ou des pathologies du dos, consultez au préalable votre médecin pour valider le fait que vous pouvez pratiquer du yin (ou tout autre forme de yoga).
Selon ma propre expérience, s’agissant de mon dos, le Yin yoga permet :
1. De l’étirer et le détendre profondément
2. De faire une contre posture à tous mes mauvais automatismes du quotidien
Je le rappelle ici, avec le yin yoga on travaille sur les tissus profonds du corps (tissus conjonctifs comme les fascias). On ne cherche pas à étirer les muscles. Au contraire on met les muscles au repos pour étirer ces autres tissus qui ne sont pas accessibles lorsque le muscle est chaud.
Par conséquent, avec des postures ciblées on va pouvoir détendre toutes les zones qui sont généralement douloureuses au quotidien, telles que : les épaules, la nuque et le bas du dos.
Le Yin yoga va également nous permettre de contre balancer le mauvais placement de la colonne dû à nos modes de vie, notamment :
- allonger la nuque : on passe beaucoup de temps sur nos écrans, la nuque cassée, le menton à l’avant
- ouvrir la cage thoracique : assis on a cette tendance à courber le haut du dos en rapprochant les épaules l’une vers l’autre
- ouvrir les hanches : la posture assise prolongée entraine une fermeture des hanches et un raccourcissement des muscles dans cette zone du corps, en particulier les psoas.
1. Les postures de Yin pour étirer et détendre le dos
Pour étirer et détendre le dos, par exemple après une longue journée, je recommande les postures suivantes :
- bras aigle
Croiser les coudes l’un sur l’autre, ramener le dos des mains l’un vers l’autre ou les paumes de main et relâcher les coudes vers le sol (refaire la pause en changeant le croisement des coudes).
Cette posture permet de détendre en profondeur le haut et l’arrière des épaules, lieux d’accumulation des tensions du quotidien et généralement là où se loge notre stress.
- malasana
Le yogi en version Yin, assis sur un support, permet de relâcher les tensions le long de la colonne vertébrale
- paschimotanasana
Avec cette posture on détend les muscles tout au long de la colonne vertébrale.
- banane
S’allonger sur le dos, déplacer les pieds sur un coté et déplacer le haut du haut du même coté, sans bouger les hanches (de sorte à avoir une forme de banane). Faire un coté puis l’autre.
Cette posture est parfaite pour détendre les muscles latéraux en particulier dans le bas du dos
Il existe plein d’autres poses de yin efficaces pour détendre le dos. Je recommande de manière générale les flexions vers l’avant pour bien cibler les tensions dans le bas du dos
2. Les poses de Yin pour contre balancer la mauvaise posture
> ouvrir la cage thoracique
- posture du poisson : placer une brique entre les omoplates et l’autre sous la tête
> détendre et rallonger les psoas
- pont supporté (placer une brique sur le sacrum)
> allonger l’arrière de la nuque
- hamac : placer une sangle sous l’occiput (l’os pointu a l’arrière du crâne - attention de ne pas placer la sangle sur la nuque - ainsi que sur la plante du pied)
Je vous recommande de faire ces postures régulièrement dans la semaine, en les tenant immobiles pendant 3 à 5 minutes. Cela permettra de conserver votre dos en bonne santé et, cerise sur le gâteau de diminuer votre stress, car comme je l’ai déjà dit par ici, le yin yoga est pour moi la meilleure pratique anti-stress.
Pensez à consulter votre thérapeute si vous avez des douleurs chroniques car le Yin Yoga, même s’il s‘agit d’une pratique douce, peut accentuer ces douleurs.
Si vous avez envie d’être guidé dans une pratique de Yin yoga, je vous invite à télécharger mon cours gratuit de 30 minutes de Yin Yoga.
Pour pratiquer avec moi en ligne, découvrez mon studio de yoga Yog’it Simple dans lequel je vous apprends à lâcher prise et à vous débarrasser de votre stress tout en faisant du bien à votre corps, en particulier votre dos.
Namasté
COMMENT FAIRE DU YOGA QUAND ON N’A PAS LE TEMPS ?
Je vais vous faire une confidence : très souvent je me dis que je n’ai pas le temps de dérouler mon tapis (pour ma pratique personnelle).
C’est quand même un comble pour une professeure de yoga non ?
Le yoga est ma passion et mon travail et j’arrive à me retrouver dans des situations où je n’ai pas le temps d’en faire.
Je sais que c’est le lot commun de beaucoup de personnes de manquer de temps pour faire des choses qui nous plaisent ou qui nous font du bien.
J’ai souvent des élèves qui m’envoient un petit message pour s’excuser de ne pas avoir pu se connecter aux cours en live car elles avaient trop de travail à ce moment ou des proches qui me disent qu’ils adoreraient faire du yoga plus régulièrement mais que leur emploi du temps est beaucoup trop chargé pour dégager 1 ou 2 heures pour pratiquer.
Très honnêtement, je comprends tout à fait cela.
Mais j’ai réalisé que le problème n’était (évidement) pas le manque de temps.
Tout d’abord me concernant, je constate que peut importe mon rythme de travail, je me retrouve régulièrement dans cette situation où je manque de temps pour pratiquer.
A titre d’exemple, en début d’année je donnais beaucoup de cours à domicile qui impliquaient de nombreuses contraintes d’emploi du temps et de temps de transport. Parallèlement à ça je développais mon studio de yoga en ligne ce qui me prenait vraiment beaucoup de temps car je découvrais un tout nouveau monde du digital qui m’effrayait et me demandait énormément de travail.
Depuis le mois de mai j’ai complètement arrêté les cours de yoga à domicile et me consacre à plein temps à mes cours de yoga en ligne. J’ai gagné en assurance dans la gestion du studio ce qui me prend moins de temps.
Malgré cela, je me retrouve à certains moments à ne pas avoir le temps de pratiquer.
Vous voyez où je veux en venir ?
Le problème est ailleurs. On a tous (ou quasiment tous) le temps de faire du yoga
Pour réaliser cela il convient de 1) comprendre que le yoga ce n’est pas nécessairement un enchainement de postures sur un tapis, 2) faire de son bien être une priorité et 3) choisir une offre de yoga adaptée à notre mode de vie.
1. Le yoga, c’est quoi ?
Je vous le dis tout de suite, répondre à cette question pourrait faire l’objet de livres entiers.
L’idée ici est plutôt de faire prendre conscience que la pratique du yoga telle qu’on l’imagine la plupart du temps, à savoir faire des postures sur un tapis, n’est qu’une représentation occidentale du yoga et une infime partie de ce que représente une pratique de yoga.
On pourrait même se poser la question de savoir si on fait du yoga ou on est yoga (voire les deux).
Mais je vous épargne la dissertation de philo 😊
Pour faire simple, sachez que vous pouvez pratiquer du yoga autrement qu’en faisant des postures sur un tapis.
Vous pouvez par exemple :
-
faire de la méditation (ça peut prendre juste 5 minutes) - Dhyana
-
faire des exercices de respiration – pranayamas
-
lire des textes sur la philosophie du yoga comme les yoga sutras de Patanjali (j’ai toujours mon exemplaire sur moi)
-
cultiver votre esprit de gratitude en notant sur un carnet chaque jour 3 choses qui vous ont apportées de la joie dans la journée - Santosha
-
appeler quelqu’un et lui dire que vous l’aimez - Ahimsa
-
faire une action désintéressée en conscience car vous savez que c’est ce qu’il doit être fait
-
faire preuve de lâcher prise dans une situation pour laquelle vous avez tendance à lutter
ETC
Vous l’aurez compris, le yoga c’est bien plus que des asanas (postures) enchainées plus ou moins rapidement sur un tapis.
Et quand on n’a pas le temps de faire une heure de pratique physique, on peut simplement prendre 5 minutes pour se reconnecter à soi ou être yoga en appliquant les enseignements de la philosophie du yoga comme faire preuve de bienveillance et gratitude ou accepter de lâcher prise.
2. Faire de son bien être une priorité
C’est souvent là que le bât blesse. On n’a pas le temps de faire du yoga parce qu’on ne fait pas de son bien-être sa priorité.
On considère trop souvent à tord que prendre du temps pour soi n’est pas productif voire égoïste.
Alors qu’il suffit de regarder autour de nous pour voir que ce schéma de l’hyper productivité ne peut plus être valorisé. Les burn out et les dépressions sont de plus en plus courants et ç devient presque “normal”. Notre corps et notre mental ont besoin de moments de repos et de soupapes de décompression pour fonctionner correctement.
De plus, comment peut on avoir un comportement positif pour notre entourage si on est soi-même en détresse interne.
En yoga on apprend qu’il faut d’abord être bien, s’aimer, pour voir rendre cet amour en retour.
Pour avoir du temps pour faire du yoga, la solution est simple : faites de votre bien-être une priorité.
Vous n’avez pas à vous justifier, au même titre que vous avez besoin de dormir, de manger et d’aller parfois chez le médecin, vous avez besoin de prendre soin de vous au quotidien et si le yoga est la pratique que vous avez choisie pour prendre soin de vous elle doit faire partie de vos priorités.
Je vous invite à lire mon article sur comment apprendre à prioriser grâce au yoga.
3. Choisir une offre de yoga adaptée à nos modes de vie
Aujourd’hui on a de la chance d’avoir une multitude d’offres qui nous permettent de pratiquer où on veut, comme on veut et comme on peut.
Voici mes recommandations pour intégrer plus facilement votre pratique de yoga dans votre emploi du temps :
-
trouvez un studio de yoga proche de chez vous ou de votre travail pour éviter de perdre du temps dans les transports. Personnellement j’aimais beaucoup faire mon yoga à la pause dej et je déjeunais ensuite à mon bureau si je n’avais pas le temps de prendre en plus une pause pour manger.
-
si vous travailler en entreprise, demander à avoir des cours de yoga sur site. C’est de plus en plus répandu (j’ai moi-même donné des cours en entreprise), ça permet de justifier plus facilement son temps de pause et de prendre sa pause avec ses collègues pour un effet mini team building.
-
trouvez le ou les créneaux qui vous permettent le mieux de pratiquer (exemple : matin, ou soir / semaine ou week-end / quand vous travaillez au bureau ou au contraire les jours de télétravail / etc).
-
bloquez vos créneaux de yoga dans votre emploi du temps et essayez tant que faire ce peut de ne pas utiliser ce créneau comme variable d’ajustement
-
privilégiez des pratiques courtes de 15/30 minutes régulières plutôt qu’une pratique d’une heure par mois.
N’hésitez pas à télécharger ma routine (gratuite) de yoga antistress de 15 minutes de yoga à faire chez soi.
-
motivez vous avec un proche pour en faire un rendez-vous fixe
-
optez pour le yoga en ligne qui offre l’immense avantage de la flexibilité des horaires et évite de perdre du temps dans les transports.
Découvrez mon studio de yoga en ligne dans lequel j’offre deux cours d’une heure en live par semaine avec envoi d’un replay ce qui permet de faire sa séance à l’horaire qui vous convient le mieux ainsi qu’une plateforme de plus de 30 vidéos de moins de 30 minutes chacune très faciles à caser dans son emploi du temps.
Et n’oubliez pas, faire de son bien-être une priorité est productif !
Namasté
AMELIORER SA POSTURE GRACE AU YOGA
Le yoga est la seule activité physique qui m’a permis d’améliorer ma posture et de me débarrasser des petites (voire grosses) douleurs quotidiennes dans le dos.
J’ai pris une grosse claque quand j’ai commencé à faire du yoga. Une quantité de postures étaient (et sont encore) inaccessibles. En soi ce n’est pas un problème. Je le répète assez souvent, pour moi l’intérêt du yoga n’est pas de mettre mon pied derrière la tête.
Ce qui a vraiment changé ma vie c’est de me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps.
Une des révélations que j’ai eue en faisant du yoga était mon incapacité à tenir une bonne posture.
Je vous propose une petite expérience : si vous êtes entourés de personnes (ou lorsque vous le serez) jetez un œil à leur manière de se tenir. Je parie que la plupart des gens autour de vous se tiennent de la sorte :
- les épaules rentrées
- le dos courbé
- le bassin rétroversé
- le menton vers l’avant
Ce sont des signes d’une mauvaise posture et le résultat d’un mode de vie inadapté à notre corps.
Un de mes professeurs de yoga, également ostéopathe, nous disait que l’élément le plus toxique de notre société est la chaise. Et je m’en suis rendu compte lors de mes premiers cours de yoga : rester simplement assise en tailleur le dos droit était difficile d’accès pour moi. C’est à ce moment que j’ai pris conscience de ma mauvaise posture au quotidien et de la nécessité de rectifier le tir au plus vite.
Parce que sachez-le, quasiment rien n’est inéluctable. On pense que on est condamnés à se tasser en vieillissant mais ce n’est pas vrai. Si on continue à bouger, à renforcer et à assouplir intelligemment notre corps, on peut conserver une bonne posture et un corps en bonne santé le plus longtemps possible.
Avant d’aller plus loin dans le sujet, je précise ici que je ne suis pas professionnelle de santé ni thérapeute. Je vous partage des conseils de bonne hygiène de vie à travers ma pratique du yoga. Si vous avez des problèmes de santé notamment liés au mal de dos, je vous invite à consulter votre thérapeute qualifié.
CERTAINES CAUSES DE LA MAUVAISE POSTURE
J’imagine qu’il existe des milliers de causes à la mauvaise posture mais je souhaitais en partager deux en particulier que j’expérimente :
-
nos modes de vie sédentaire
Je le disais un peu plus haut, être assis sur une chaise toute la journée c’est une catastrophe pour notre dos et notre posture !
Nos hanches sont complètement fermées, certains muscles (dont le fameux psoas ^^) se raccourcissent entrainant l’incapacité pour la colonne de se mouvoir correctement.
En position assise on a aussi cette tendance à nous avachir en nous appuyant sur notre dossier.
Et même lorsque l’on quitte notre chaise, on passe une grande partie de notre temps le haut du dos courbé à tapoter sur notre téléphone.
Tous ces schémas sont répétés beaucoup trop de fois dans la journée et le corps les imprègnent.
Enfin, une chose que j’ai comprise grâce au yoga est l’importance de renforcer notre ceinture abdominale. Là encore, la chaise (et la posture assise de manière générale, sur le canapé ce n’est pas mieux hein) nous dispense d’utiliser nos abdos pour nous ternir droit.
Ce dont on a besoin c’est de mouvements ! Je vais vous expliquer comment vous pouvez éviter cet « encrassement » du corps grâce au yoga mais avant même de dérouler votre tapis, levez-vous de votre chaise, redressez votre dos, décollez votre dos du dossier.
-
notre stress
Je constate par mon expérience personnelle qu’une des conséquences du stress de mon quotidien est des douleurs dans le dos.
En effet, quand je suis stressée, mon corps se crispe, en particulier mes épaules.
De plus, quand mon stress provient de mon travail, je vais avoir tendance à rester plus longtemps assise derrière mon ordinateur et donc sur une chaise. Je cumule la mauvaise posture induite pas la chaise, le manque de mobilité induit par la posture assise prolongée et les crispations de mon corps liées au stress.
LES MOUVEMENTS DE YOGA POUR AMELIORER SA POSTURE
Comme je le disais plus haut, le plus important pour éviter le mal de dos est de bouger son corps en utilisant au maximum sa capacité de mouvement.
Et pour ça le yoga dynamique type hatha ou vinyasa est parfait ! On enchaine les postures dans différents plans, alliant renforcement et souplesse.
Et oui, un dos en bonne santé nécessite de la force et de la souplesse.
Voici quelques poses de yoga que j’affectionne particulièrement et que j’insère très souvent dans mes cours pour faire du bien à mon dos et améliorer ma posture :
LA RESPIRATION PERINEALE POUR AMELIORER SA POSTURE
Utiliser la respiration périnéale pour améliorer ma posture a été la révélation de l’année 2021 pour moi !
Je n’aurais jamais pensé que ma respiration pouvait avoir un effet aussi puissant sur la façon dont je me tiens.
J’ai appris cela lors d’une formation avec Bernadette De Gasquet qui nous a transmis sa méthode APOR (approche posturo respiratoire). N’hésitez pas à découvrir son travail passionnant sur son site internet.
Dans le cadre de son enseignement j’ai compris l’intérêt d’engager mon périnée à l’expiration et de travailler mes abdominaux.
C’est la manière la plus sure de correctement engager sa ceinture abdominale et renforcer ses abdominaux profonds (en particulier les muscles transverses) qui garantiront une bonne posture.
LES POINTS DE VIGILANCE POUR EVITER UNE MAUVAISE POSTURE
Pour avoir une bonne posture et éviter les maux de dos, il faut respecter la courbure naturelle de la colonne et éviter :
-
de trop cambrer le bas du dos : pour cela il est important d’avoir une bonne ceinture abdominale
-
de fermer la cage thoracique en rentrant les épaules : pour cela il est important de relâcher ses épaules vers le bas et rapprocher les omoplates vers l’arrière
-
d’arrondir le milieu de la colonne : pour cela il est important de travailler son ancrage
-
de casser la nuque en laissant tomber notre tête vers le bas (posture classique quand on est sur notre téléphone) : pour cela il faut ramener légèrement le menton vers la poitrine et pousser le sommet du crâne vers le ciel pour allonger l’arrière de la nuque.
Le yoga, en particulier le yoga dynamique, permet de travailler une bonne posture et de corriger toutes ces mauvaises habitudes posturales en ramenant de la mobilité dans tout le corps.
Pour tester les effets du yoga dynamique sur votre dos, je vous invite à faire mon cours gratuit de 30 minutes de flow detox.
Avoir une pratique de yoga régulière vous permettra de lutter contre le vieillissement de votre colonne et les maux de dos liés à une mauvaise posture.
Découvrez mon studio de yoga en ligne Yog’it Simple pour pratiquer avec moi de manière régulière ! Pendant tout le mois d’octobre on travaillera en particulier sur la mobilité du dos ! Et sur le plan philosophique on abordera le thème du lâcher prise (j’en parle d’ailleurs dans mon dernier article).
Namasté
3 MANIERES DE LACHER PRISE GRACE AU YOGA
Si on veut réussir à réduire son stress sans changer complètement de vie, la solution la plus efficace est selon moi d’accepter de lâcher prise.
Lâcher prise ça veut dire quoi ?
> Accepter que tout ne se passe pas exactement comme on l’avait prévu
> Accepter de ne pas tout faire
> Accepter que tout ne soit parfait tout le temps
> Faire preuve de bienveillance et développer notre sentiment de gratitude plutôt que notre réflexe de jugement (sur nous même et sur les autres).
Pourquoi lâcher prise est le meilleur moyen de diminuer son stress et sa charge mentale ?
Notre stress est très souvent généré par notre volonté de vouloir en faire toujours plus, en avoir toujours plus, à vouloir tout contrôler. Les imprévus sont difficiles à accepter, les retards nous agacent.
Alors qu’en réalité, c’est le principe même de la vie. L’impermanence des choses est naturelle. Rien ne dure pour toujours (ou quasiment), tout change, et accepter cela, faire preuve de lâcher prise face à ces événements, c’est le moyen de ne plus laisser le stress prendre le dessus quand on se retrouve dans ces situations.
Aujourd’hui je vais vous partager 3 enseignements de la philosophie du yoga que je trouve particulièrement utiles pour développer ma capacité à lâcher prise et à réduire mon stress.
1. Ne pas se laisser guider par son Ego
L’ego est un process du mental positif. Il nous permet de poser des limites, une barrière de protection avec l’extérieur.
Comme le stress, si l’ego est mal utilisé, il peut devenir contreproductif.
Quand j’ai pris mes premiers cours de yoga, j’entendais souvent mes professeurs me rappeler de laisser mon égo en dehors du tapis.
Je ne comprenais pas nécessairement en quoi cela pouvait mettre utile.
Je pensais au contraire que mon Ego serait mon meilleur allié pour me surpasser physiquement.
J’avais bien sur tout faux.
L’Ego – Ahamkara – est cette fonction mentale qui nous amène à nous identifier aux choses.
« Je suis nulle car je n’arrive pas à faire telle ou telle pose ».
« Je suis nulle car je n’arrive pas à tout faire dans la journée ».
On s’identifie aux choses qu’on fait/qu’on a alors qu’en réalité elles ne devraient pas nous définir.
Quand devons nous mettre notre ego de côté ?
Nous pouvons imaginer notre égo comme la carapace d’une graine. Cette carapace permet de protéger la graine. Mais pour que la gaine germe il faudra que la carapace se ramollisse.
Pour pouvoir réduire notre stress et diminuer notre charge mentale, nous devons accepter de ne pas laisser constamment notre égo diriger nos actions.
N’est-ce pas notre ego qui nous pousse à acheter telle ou telle chose et donc à devoir assurer un certain niveau de vie et donc à accepter un job qui en réalité ne nous convient pas avec des horaires et une pression trop importante ?
N’est ce pas notre ego qui nous pousse à ne pas faire de pause car on doit être capable d’être toujours efficace à 120 % alors que notre corps et notre mental ont besoin de repos.
Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse à ces questions. Mais il convient de se les poser pour pouvoir lâcher prise et arrêter de nous laisser guider par notre ego.
2. Accepter de ne pas tout comprendre et de ne pas tout savoir
Ça a été un gros challenge pour moi ! En bonne cartésienne que je suis, je ressens intrinsèquement ce besoin de comprendre les choses.
Je suis (étais ?) également persuadée que l’information et la communication étaient essentielles et qu’en sachant le plus de choses on anticipe mieux, on améliore nos réactions.
Un jour, j’ai accepté de faire des choses, de vivre des choses sans tout comprendre, sans tout savoir.
> accepter que certaines choses pussent exister même si ça contrevenait à mes schémas de pensée
> accepter que certaines choses ne se passent pas comme prévu alors que « logiquement » ça aurait dû se passer comme ça
> accepter que certaines personnes ne réagissent pas comme j’aurais pu le penser parce que je n’avais peut-être pas toutes les informations les concernant.
Etc.
Accepter la vie comme elle vient, comme elle est, sans tout analyser. Juste se laisser porter par le mouvement de la vie.
Patanjali nous invite à ce lâcher prise avec son concept d’Ishvara Pranidhana : même si tout ne se passe pas comme prévu, même si certaines choses sont hors de contrôle, il faut accepter la vie comme elle vient et s’en remettre à quelque chose de supérieur à nous.
A la clé : l’apaisement de notre mental qui s’autorise à au repos car il sait que parfois il ne peut pas tout comprendre ni tout savoir alors il accepte et il lâche prise.
3. Faire preuve de non-attachement par rapport aux choses et aux idées
Le non-attachement par rapport à nos désirs est un enseignement central de la philosophie du yoga.
Et c’est surement un des plus difficiles à appliquer car il va à contre-courant de la société dans laquelle on vit :
> consommer plus
> toujours en faire plus
> viser l’excellence
Au sutra I. 15 Patanjali nous dit « Le non-attachement est induit pas un état de conscience totale qui libère du désir face au monde qui nous entoure » - traduction Françoise Mazet.
J’ai réalisé qu’une grande partie de mon (mauvais) stress était lié à mon attachement à des choses qui n’étaient pas essentielles. Je prends un exemple qui concerne beaucoup de personnes : l’argent.
On a tous besoin d’argent pour vivre et on a tous des besoins différents. Chacun peut choisir le budget qui lui convient.
Pour moi le point d’alerte a été le moment où j’ai réalisé que les choses que je convoitais généraient un stress beaucoup trop important pour la nécessité ou le plaisir que la chose pouvait procurer (c’est très subjectif donc mes exemples personnels ne sont pas pertinents).
En réévaluant mon attachement aux choses matérielles, je me suis rendu compte que je n’avais pas besoin d’un si grand budget pour vivre et j’ai pu changer de travail (dans mon cas, passer d’avocate en cabinet d’affaires à juriste d’entreprise ce qui a entrainé une baisse de presque 50% de revenus).
Le temps que j’ai libéré, le charge mentale que j’ai allégée m’ont beaucoup plus apportés que le pouvoir d’achat que j’ai perdu et qui servait plus à compenser mon mal être en achats inutiles qu’à réellement me satisfaire.
Le non-attachement aux idées est également une source de libération mentale : accepter de changer de point de vue, de ne pas se conformer à la norme sociale : changer de ville pour une meilleure qualité de vie, changer de métier pour plus d’épanouissement personnel, etc.
4. Bonus à la clé : s’émerveiller
En appliquant ces trois enseignements, on ouvre la porte à la surprise et l’émerveillement dans notre vie.
Se laisser surprendre par ce que la vie a à nous apporter lorsqu’on ne se laisse plus guider par notre égo, lorsqu’on lâche prise et qu’on accepte ce qui se passe sans attachement, c’est là que la magie opère, que le mental s’apaise et que le stress diminue.
Rien de mieux qu’un flow dynamique pour lâcher prise ! Si vous avez envie d’appliquer ces enseignements sur votre tapis, je vous invite à télécharger mon flow detox (gratuit) de 30 min et vous accorder ce moment de lâcher prise.
Et pour explorer ces concepts plus en profondeur, rejoignez-moi sur le tapis au studio en ligne Yog’it Simple.
Namasté
4 EXERCICES DE RESPIRATION POUR REDUIRE SON STRESS
Avez-vous déjà ressenti cette sensation de rythme cardiaque qui s’emballe lorsque vous êtes stressé.e.s ?
C’est tout à fait normal car notre souffle et notre mental sont directement connectés.
Richard Freeman dans son ouvrage The Mirror of Yoga nous explique que la respiration et le mental sont comme deux poissons qui nagent en tandem. Lorsque l’un prend une direction, l’autre suit.
En conséquence, si on arrive à calmer notre souffle, à canaliser son rythme et à contrôler sa fréquence, on pourra calmer les agitations de notre mental et réduire notre stress.
Pas étonnant que Patanjali ait fait de la respiration, nommée Pranayama, une de ses huit branches du yoga.
La respiration est centrale dans le yoga. C’est grâce à la respiration que l’on peut atteindre notre corps, l’assouplir et le renforcer. C’est grâce à la respiration que l’on peut trouver notre équilibre. C’est grâce à la respiration profonde et consciente que l’on atteint l’apaisement du mental.
Pratiquer des exercices de respiration consciente permet d’entrer dans un état méditatif en se concentrant sur notre souffle. Ainsi on s’ancre dans l’instant présent, on calme l’agitation de nos pensées.
Voici 4 exercices de respiration pour réduire son stress :
1. Respiration abdominale
Croyez-le ou non mais c’est en faisant du yoga que je me suis rendu compte que je ne savais pas respirer.
J’étais bien évidemment capable de respirer sinon je ne serais pas là à vous expliquer comment la respiration peut vous aider à réduire votre stress.
Mais j’ai réalisé que je ne respirais pas comme je devrais naturellement le faire.
La respiration naturelle est la respiration abdominale.
Je vous invite à faire ce petit exercice (c’est discret, ne vous inquiétez pas vous pouvez faire ça dans l’open space ;)).
Concentrez-vous un instant sur votre respiration actuelle, sans chercher à la modifier, et observez où elle se manifeste physiquement parlant.
Si vous la ressentez particulièrement dans votre ventre qui se gonfle naturellement à l’inspiration, bravo !
Si comme moi, vous ne ressentez quasiment rien dans le ventre, et plutôt dans le haut de votre buste (les cotes qui bougent, la poitrine qui se gonfle, les épaules qui montent, etc), vous avez besoin de réapprendre à respirer pour activer votre respiration abdominale.
La respiration abdominale consiste à relocaliser le souffle dans le bas du ventre (au niveau du nombril) en laissant le ventre naturellement se gonfler à l’inspiration et se dégonfler à l’expiration.
Pour certaines personnes c’est plus facile à sentir que pour d’autres.
Je vous recommande de placer une main sur le ventre pour mieux ressentir les mouvements du ventre à l’inspir et à l’expir.
Une fois que vous sentez le souffle se relocalisé dans le ventre, essayez d’allonger le souffle en prenant plus de temps pour inspirer et expirer.
La respiration abdominale permet également un massage des viscères qui est souvent le lieu de stockage de nos émotions et notamment du stress. Grâce aux mouvements induits par ce type de respiration on libère ce stress accumulé inutilement.
2. Cohérence cardiaque
Cet exercice consiste à inspirer et expirer sur la même durée.
Je recommande de commencer par inspirer sur quatre temps puis expirer sur quatre temps.
Une fois qu’on se sent à l’aise avec ce compte on peut augmenter le temps.
Pour cet exercice, on utilise notre respiration abdominale.
Les exercices de cohérence cardiaque permettent de réduire notre taux de cortisol (hormone du stress) et de stabiliser notre fréquence cardiaque ce qui aura un effet direct sur la diminution de notre stress.
3. Respiration carrée
La respiration carrée permet d’obtenir les mêmes effets physiques que la cohérence cardiaque mais va apporter un effet psychologique supplémentaire induit par la concentration que requiert cet exercice.
Cet exercice consiste à :
- inspirer sur quatre temps
- faire une rétention (apnée) poumons pleins sur quatre temps
- expirer sur quatre temps
- faire une rétention (apnée) poumons vides sur quatre temps
Par l’effet des rétentions (appelées kumbaka en yoga), notre mental est complètement recentré et forcé de se calmer pour supporter ces apnées. Le souffle se calme et le mental s’apaise.
Une fois qu’on se sent à l’aise dans l’exercice, on peut allonger le compte.
A noter que les rétentions sont déconseillées aux femmes enceintes et aux personnes souffrant de problèmes cardiaques. Si c’est votre cas, demandez conseils à votre thérapeute et privilégiez la respiration abdominale et la cohérence cardiaque.
4. Respiration alternée (Nadi Shodhana)
Nadi Shodha consiste à respirer alternativement par une narine puis l’autre.
L’intérêt de cet exercice de respiration est d’activer et rééquilibrer nos eux hémisphères du cerveau.
La narine gauche est connectée à l’hémisphère droit et au système nerveux parasympathique qui gouverne le réflexe de la détente.
La narine droite est connectée à l’hémisphère gauche et au système nerveux orthosympathique qui gouverne le réflexe du stress.
La narine droite correspond au canal énergétique (nadi) Ida qui conduit l’énergie féminine représentant le calme et l’apaisement.
La narine gauche correspond au nadi Pingala qui conduit l’énergie masculine représentant la force et l’action.
En pratiquant la respiration alternée on pourra rééquilibrer ces deux canaux énergétiques et activer le nadi sushumna qui permet d’atteindre un niveau de méditation élevé.
En cas de stress important, on pourra utiliser plus particulièrement Ida, la narine gauche pour stimuler le réflexe de la détente.
Comment pratiquer Nadi Shodhana pour équilibrer notre mental :
- utiliser votre main droite, avec le pouce vous appuyez légèrement sur votre narine droite pour empêcher l’air d’entrer (ne pas appuyer trop fort, sinon cela devient désagréable) et vous inspirez par la narine gauche.
- à la fin de l’inspiration vous bouchez la narine gauche avec l’auriculaire (légère pression) et vous expirez par la narine droite.
- puis, sans changer le placement des doigts, inspirez par la narine droite. A la fin de l’inspir, bouchez la narine droite et expirez par la narine gauche.
Cela constitue un cycle de respiration. Je vous recommande de faire ça sur 6 cycles.
A vous de trouver le pranayama qui vous permet le mieux de gérer votre stress. Tester chacun des exercices à différents moments de la journée pour apprécier celui ou ceux qui fonctionnent pour vous.
Pour aller plus loin dans la réduction de votre stress, je vous recommande de pratiquer également le Yin Yoga, pratique douce de yoga qui utilise la respiration abdominale pour détendre le corps et l’esprit. Vous pouvez télécharger gratuitement mon cours de 30 minutes de Yin Yoga anti-stress.
Namasté
Namasté
Pour pratiquer en ligne et en live chaque semaine avec moi, découvrez le Studio en ligne Yog’it Simple pour réduire efficacement et durablement votre stress du quotidien.
QUELLES PRATIQUES DE YOGA POUR REDUIRE SON STRESS ?
Si vous avez décidé de réduire votre niveau de stress, le yoga est fait pour vous !
C’est la pratique qui m’a le plus aidée quand je travaillais comme avocate puis en tant que responsable juridique à calmer mon stress et à déconnecter.
Le yoga n’est pas juste une pratique physique mais réellement un art de vivre.
En occident, la manière courante de pratiquer le yoga est d’aller suivre un cours de postures physiques en studio.
Mais avant d’être une pratique physique, c’est avant tout une philosophie. Et c’est certainement via ces enseignements philosophiques que j’ai trouvé le plus d’apaisement et que j’ai réussi à changer mes réactions au quotidien.
Toutefois, je reconnais que c’est grâce à l’expérimentation de ces enseignements philosophiques par les sensations corporelles que j’ai réussi à intégrer cela dans ma vie.
Dans cet article, je vais partager avec vous les 3 enseignements philosophiques que j’ai trouvé les plus puissants pour réduire mon stress puis les pratiques physiques qui m’ont le plus permis d’intégrer ces concepts dans ma vie de tous les jours.
1. 3 concepts issus de la philosophie du yoga pour réduire son stress
- Ego – Asmita
Une des premières choses que j’ai apprises en cours de yoga est de laisser mon égo en dehors du tapis.
Les professeurs nous invitaient à ne pas nous laisser guider par notre égo dans notre pratique.
Pour être honnête, sur le moment j’avais beaucoup de mal à comprendre cette approche et à l’appliquer.
L’idée derrière était pourtant simple : en pratiquant le yoga on ne recherche pas une performance physique. Au contraire, on cherche à pratiquer dans le respect de ses limites avec bienveillance.
Après avoir compris cela et enfin décidé de l’intégrer dans ma manière de pratiquer (ça prend plus de temps qu’il n’y parait car notre mental n’est pas habitué à ce genre d’approche), j’ai tout de suite ressenti la puissance de cet enseignement : travailler avec son corps, pas contre lui. Apprécier le chemin plutôt que le résultat. Cueillir les fruits de mon travail avec gratitude et émerveillement plutôt que de rester frustrée dans une forme d’échec.
Et ensuite, j’ai appliqué cela dans ma vie en dehors du tapis. Dès lors que j’ai arrêté de faire des choses guidées par mon égo, tout le stress lié à l’échec s’est dissipé.
Par exemple : si je ne laisse pas mon égo conduire ma façon de travailler (je veux être le meilleur donc j’en fait toujours plus), je fais mon travail comme il doit être fait sans me rajouter une pression supplémentaire, j’accepte de déléguer, de ne pas tout faire.
- Agir dans le mouvement de la vie - Ishavara pranidhanani
Ce concept est très puissant et complètement à contre-courant de nos modes de vie. Il est donc difficile à appliquer mais quand on arrive à le suivre, il est très efficace pour réduire notre stress.
Cela consiste à faire les choses sans rien attendre en retour, dans un esprit de lâcher prise.
Accepter de ne pas tout contrôler, que les choses ne se passent pas toujours comme on l’avait prévu.
Et rester suffisamment ouvert d’esprit pour voir les choses positives qui surviendront même si tout ne s’est pas passé comme on l’avait anticipé.
Dans la pratique physique du yoga, on l’expérimente tout le temps. Parfois le corps n’a pas envie de faire cette pose qui d’habitude est accessible. Parfois le mental est tellement agité qu’il est difficile de trouver du calme en méditant.
- Ignorance – Avidya
Notre stress est souvent généré par notre « Ignorance » - le fait de ne pas savoir – d’une situation future.
Parce qu’on a peur que quelque chose arrive, on reste bloqué dans notre ignorance qui nous stresse en imaginant le pire qui est par définition faux au moment où on y pense puisque ça ne s’est pas produit.
En restant ancrer dans l’instant présent, en cessant de vivre dans l’Ignorance, on peut diminuer notre stress.
2. 3 pratiques de yoga pour réduire son stress
- Pranayamas
Les exercices de respiration sont très puissants pour réduire son stress. Notre respiration est le pont entre notre corps et notre mental. C’est par le bais de notre respiration qu’on pourra calmer les agitations du mental.
Jugez-en par vous-même : observez l’état de votre souffle quand vous êtes stressé et quand vous êtes détendu.
Un exercice que j’apprécie particulièrement pour calmer et équilibrer mon mental est Nadi Sodhana : la respiration alternée.
Cet exercice consiste à boucher légèrement une narine et inspirer par l’autre narine, puis à la fin de l’expiration, boucher la narine avec laquelle on vient d’inspirer pour expirer avec l’autre narine.
On fait cet enchainement minimum 6 fois de chaque côté. Cela permettra de rééquilibrer notre système nerveux et diminuer notre stress.
Avec cet exercice de respiration, on se concentre sur l’instant présent on se détache de notre ignorance.
- Méditation
La méditation pleine conscience est l’exercice d’ancrage dans l’instant présent par excellence.
Je recommande de se concentrer sur une chose, comme par exemple notre souffle ou nos sensations dans une partie du corps.
C’est souvent dans ce type d’exercice que notre mental va nous jouer des tours et que le concept d’Ishavara pranidhanani – le lâcher prise – nous aidera à profiter de la pratique.
Notre mental va très probablement s’agiter, se disperser et c’est normal. L’enjeu ici n’est pas de stopper nos pensées mais de prendre conscience de leur existence et de les laisser passer leur chemin pour revenir sur l’objet d’attention, sans se frustrer.
- Yin Yoga
C’est la pratique anti-stress que je recommande le plus car elle va intégrer la respiration et la méditation en plus de l’assouplissement profond du corps.
En Yin Yoga on cherche à mettre nos muscles au repos pour détendre les tissus profonds du corps (notamment les fascias).
Pour cela on va tenir des postures d’étirement immobiles pendant plusieurs minutes. Pour pouvoir faire cela, on devra accepter de ne pas aller au maximum de son étirement et d’accompagner son corps avec la respiration abdominale en restant concentré sur ses sensations.
Notre égo va être mis en rude épreuve et grâce à cette pratique on expérimentera le fait d’agir sans recherche de performance dans le respect des limites du corps.
Si vous avez envie de tester cette pratique, je vous invite à suivre mon cours (gratuit) de 30 minutes de Yin Yoga.
Et pour réduire durablement votre stress, découvrez le studio en ligne Yog’it Simple dans lequel j’aide les personnes débordées à se libérer de leur stress et de leur charge mentale en arrêtant de tout contrôler sans culpabiliser.
Namasté
APPRENDRE A DIRE NON POUR DIMINUER SA CHARGE MENTALE
La charge mentale, comme le stress, n’est pas une fatalité. Il existe des moyens de la diminuer.
Un des moyens efficaces pour réduire sa charge mentale est d’apprendre à dire non.
J’ai conscience que cela n’est pas facile et que parfois ce n’est pas possible.
Toutefois, comme par définition la charge est une accumulation de choses à faire et à penser, on peut essayer de voir si certaines de ces choses ne sont pas inutiles.
Dans un de mes précédents articles, je vous expliquais l’importance de savoir prioriser pour réduire sa charge mentale.
Je pense en effet qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et que même si les mentalités doivent évoluer, le moyen le plus rapide pour se libérer de sa charge mentale et d’accepter d’en faire moins et cela passe par apprendre à dire non.
Pour y arriver de manière efficace, il faut :
-
Connaitre ses priorités
-
Dire non aux choses qui n’en font pas partie
-
Ne pas céder aux tentations
1. Première étape pour diminuer sa charge mentale : déterminer ses priorités
Pour déterminer ses priorités, on va appliquer le concept de Satya – la vérité/l’honnêteté/
Au sutra II-36 Patanjali nous dit « Quand on est établi dans un état de vérité, l’action porte ses fruits ». Traduction Françoise Mazet.
Françoise Mazet nous dit : « Quand on est vrai, on échappe à l’illusion, aux pièges du mental. Alors la conscience profonde guide des actes qui deviennent justes, adéquats, et produisent des fruits appropriés ».
En faisant preuve d’honnêteté vis-à-vis de nous-même nous pouvons déterminer nos priorités, et non celles que les autres attendent de nous ou qu’on pense devoir avoir.
C’est le plus difficile mais c’est ce qui nous aidera à dire non plus facilement dès lors qu’on a les idées claires sur ce qui est réellement important pour nous et qui devrait constituer de manière limitative notre charge mentale.
Prenez le temps nécessaire pour 1) déterminer vos priorités et 2) vérifier si ce qui constitue votre charge mentale est en accord avec ces priorités.
2. Deuxième étape pour diminuer sa charge mentale : oser dire non
C’est surement le plus dur : assumer ses choix et ne plus accepter les choses qui ne font pas partie de vos priorités.
Ne vous êtes-vous pas déjà retrouvés à faire quelque chose pour votre travail alors que vous cherchiez à en changer ou à accepter de faire quelque chose avec des amis que vous n’aviez pas réellement le temps de faire ?
Réduire sa charge mentale ça commence par éliminer ces petites choses inutiles pour alléger la balance.
Si vous êtes alignés avec vos priorités, ce sera beaucoup moins difficile qu’il n’y parait.
Posez-vous les questions : pourquoi je n’ose pas dire non ? de quoi ai-je peur ?
Et pour moi la question la plus importante : qu’est-ce que je risque à dire non ? Est-ce que le « coût » physique ou psychologique de faire quelque chose qui n’est pas conforme à mes priorités ne va pas être plus important que ce que va me couter le fait de faire cette chose en plus ?
Notre énergie et notre santé ne sont pas illimitées.
Oser dire non aux choses qui ne sont pas prioritaires c’est ce qui vous permettra de diminuer rapidement et efficacement votre charge mentale.
3. Troisième étape pour diminuer sa charge mentale : ne pas céder aux tentations
Une dernière étape qui vous permettra de réduire votre charge mentale est de ne pas céder aux tentations.
Parfois vous serez sollicités pour faire des choses qui vous plaisent mais qui ne font pas parties de vos priorités.
Je ne dis pas qu’il faut tout refuser mais il faut à nouveau faire preuve d’honnêteté vis-à-vis de nous-même et se poser la question : est-ce que cette chose attirante, mais qui ne fait pas partie de mes priorités, va être finalement bénéfique ou plutôt constituer une charge mentale supplémentaire ?
On applique ici le principe de Bramacharya – la modération – visé au sutra II 38 : « Être établi dans la modération donne une bonne énergie de vie » (Traduction Françoise Mazet).
Je sais personnellement que c’est là où le bât blesse pour moi. Je suis toujours partante pour faire des choses divertissantes. Mais j’ai constaté récemment que je poussais mon corps et mon mental trop loin à tel point que cet engouement devenait négatif et contreproductif.
Il est parfois plus vertueux d’accepter de ralentir, pour gagner l’énergie pour faire d’autres choses.
J’ai conscience que dire non demande beaucoup de détermination et de confiance en soi. Si vous avez envie de développer votre confiance pour oser dire non, je vous recommande mon cours (gratuit) de 30 min de flow pour booster sa confiance.
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Namasté
S’ANCRER DANS L’INSTANT PRESENT POUR REDUIRE SON STRESS
S’ancrer dans l’instant présent, c’est la solution pour diminuer son stress.
Quand j’étais jeune, on faisait référence au fameux « carpe diem » - cueille la vie – qui prônait de vivre dans le plaisir de ce qui se passait à l’instant présent.
Vivre dans l’instant présent va nous permettre de profiter des joies de la vie, de développer notre sentiment de gratitude par rapport à ce qui se passe, et bien plus encore !
Dans les yoga sutras de Patanjali, le « but » du yoga (s’il devait y en avoir un) est le « Samadhi » - la libération.
Cette notion est difficile à percevoir pour moi. Je vois cela comme un idéal à atteindre plus que comme quelque chose de réellement tangible.
Un de mes professeurs nous disait que dès lors qu’on considérait être en état de Samadhi, cela voulait dire qu’on y n’était plus.
J’ai choisi d’aborder le yoga comme une boite à outil pratique et applicable dans notre vie occidentale et j’en suis venue à la conclusion que le but du yoga serait surement cet ancrage dans l’instant présent.
Les yoga sutras nous enseignent que l’ancrage dans l’instant présent permet d’éviter les causes de souffrances.
On va voir qu’en cultivant cela, on va trouver une des solutions les plus efficaces pour réduire notre stress.
1. Pourquoi s’ancrer dans l’instant présent nous permet de réduire notre stress
Quelques exemples pour illustrer mon propos :
- Je reçois une email le soir sur quelque chose que je dois faire dès que possible. Mon stress est lié est la réaction possible de mon collègue, mon supérieur, mon client (etc) si je ne fais pas la chose rapidement.
- Je suis en retard pour un rendez-vous important. Je crains les conséquences de ce retard alors qu’au moment où je stresse il n’y a pas encore de conséquences. Ce retard peut n’entraîner aucune conséquence si la personne que je dois rencontrer est aussi en retard ou si mon retard l’indiffère par exemple.
- J’ai échoué à un examen une première fois et je retente le coup. Mon stress va être lié à l’échec passé alors que la situation actuelle est totalement différente.
Notre stress est souvent lié à une peur qu’un évènement passé se reproduise ou à une peur qu’un évènement futur se produise.
Notre peur est donc la conséquence de notre Ignorance – Avidya - telle que décrite dans les yoga sutras de Patanjali.
Avidya est un klesha – cause de souffrance. C’est même le principal klesha car tous les autres kleshas découlent d’Avidya.
Comment combattre cette cause de souffrance ? En ne nous laissant pas guider par notre Ignorance : en vivant dans l’instant présent, le seul moment de vérité.
Dans la majorité des situations de stress, si on s’ancre dans l’instant sans se projeter dans une situation future, par définition fausse au moment du stress car elle n’existe pas encore, on diminue drastiquement le stress.
2. Comment cultiver cet ancrage dans l’instant présent grâce au yoga ?
Le yoga offre de nombreux outils pour s’ancrer dans l’instant présent
- Faire preuve de gratitude
Au sutra II 42, Patanjali nous invite à faire preuve de contentement – Samtosha – pour atteindre le plus haut degré de bonheur.
« Par la pratique du Samtosha, on connait le plus haut degré de bonheur » - traduction Françoise Mazet.
Le contentement selon Patanjali ne signifie pas « se contenter » des choses mais « être content », i.e éprouver de la gratitude pour les choses que l’on vit et qui nous entourent.
Parce qu’on est souvent dans la projection d’une situation meilleure qui pourrait arriver ou dans le regret d’une situation passée, on passe à côté de ce qui déroule en ce moment.
En prenant la peine d’éprouver de la gratitude pour ce qui se passe au moment présent, on développe notre ancrage dans cet instant présent et on limite l’automatisme de notre cerveau à se projeter.
Un exercice simple à faire est des prendre un moment dans la journée (ex : quand on se brosse les dents ou au moment où on se met au lit) pour se rappeler trois choses positives que l’on a vécues dans la journée.
- Développer sa capacité de concentration
L’évolution de notre société nous amène à une baisse de notre concentration. Notre cerveau est constamment sollicité par des distractions externes comme les emails et les réseaux sociaux.
On passe de plus en plus de temps sur nos réseaux sociaux (moi la première ☹) et on a de plus en plus de mal à rester concentré sur ce qu’on est en train de faire, sur ce qui se passe ici et maintenant.
Or ce manque de concentration va générer du stress car on va perdre en efficacité, on va passer à côté d’une situation plaisante, on va potentiellement se projeter vers une situation future stressante.
Le yoga fait de la concentration – Dharana – une étape essentielle à la Libération – Samadhi – évoquée plus haut.
Développer notre capacité à nous concentrer sur un secteur déterminé pour nous ancrer dans l’instant présent. Dans la pratique dynamique du yoga, notre concentration est particulièrement stimulée pour réussir à effectuer les différentes postures.
Pratiquer des équilibres permettra de développer grandement sa concentration.
Et c’est un préalable à notre capacité de méditation.
- Méditer
La méditation pleine conscience est la pratique favorisant l’ancrage dans l’instant présent par excellence.
Au sutra III- 2, Patanjali nous dit « Dhyana [la méditation] est le fait de maintenir une attention exclusive sur un seul point » (traduction Françoise Mazet).
Dans son commentaire Françoise Mazet nous explique que « dans la concentration [Dharana], c’est le mental qui est sollicité. Dans la méditation [Dhyana], c’est la conscience profonde. »
Notre capacité de concentration prolongée sur une seule chose déterminée nous permet de méditer et donc de nous ancrer encore plus profondément dans l’instant présent, là où 90% des causes de stress seront éliminées.
La méditation est une vraie gymnastique du cerveau. Ça demande un entrainement. Je recommande donc de commencer par des petites sessions de 5/10 min chaque jour puis d’augmenter au fur et à mesure des pratiques.
Il existe aujourd’hui de nombreuses applications pour méditer comme Calm ou Petit Bambou.
Mon exercice de méditation préféré consiste à faire un scan corporel (prendre conscience des sensations dans son corps, soit le corps entier, soit une zone spécifique comme les mains, soit la respiration).
Pratiquer du yoga doux ou dynamique vous aidera à développer votre ancrage dans l’instant présent. La pratique selon moi la plus efficace est le yin Yoga qui nous amène à nous concentrer sur nos sensations et à développer de la bienveillance et de la gratitude pour notre corps.
Si vous voulez expérimentez cela, je vous invite à télécharger mon cours de 30 minutes de yin yoga (gratuit).
Et pour aller plus loin et intégrer une pratique de yoga axée sur la réduction du stress, découvrez mon studio de yoga en ligne Yog’it Simple dans lequel j’ai les personnes qui vivent à 100 à l’heure à diminuer leur stress et leur charge mentale en arrêtant de tout contrôler sans culpabiliser.
Namasté
DECONNECTER PENDANT SES VACANCES POUR SE LIBERER DU STRESS
Combien de temps vous faut-il pour déconnecter pendant vos vacances ?
Généralement on profite de l’été pour prendre de longues vacances, entre 2 et 4 semaines.
Quand je bossais en entreprise et en cabinet d’avocat, je me souviens qu’il me fallait en moyenne une semaine pour faire retomber la pression et une autre semaine pour arrêter de regarder compulsivement mes emails.
Enfin, je pouvais profiter pleinement de mes vacances et d’une déconnexion totale.
Malheureusement, comme je ne faisais pas partie des chanceux qui prenaient 4 semaines de vacances, j’avais à peine déconnecté que je devais me remettre au travail et prendre de plein fouet le stress et la charge mentale de la rentrée.
Il m’a fallu du temps et la découverte du yoga pour réaliser que ce schéma infernal n’était pas une fatalité.
Avec un peu d’organisation et beaucoup de volonté, j’ai réussi à m’organiser pour profiter de mes vacances et d’une déconnexion totale dès le premier jour !
1. Pourquoi il est important de complètement déconnecter pendant ses vacances
Notre cerveau et notre corps ont besoin de se recharger pendant ces périodes de vacances. Travailler peut engendrer un stress inutile qui va se répercuter sur notre mental et que le corps va imprégner.
Les conséquences potentielles :
- On dort mal et on ne profite pas pleinement des bienfaits d’un sommeil réparateur
- On fait preuve d’inattention qui risque de générer des tensions avec notre entourage
- On passe à coté de moments et d’expériences enrichissantes
- On envoie un mauvais signal à nos collègues/clients qu’on est corvéable à l’infini
Il est donc important pour notre santé physique et mentale et pour notre équilibre dans notre vie personnelle et notre vie professionnelle de mettre des barrières et d’accepter de déconnecter, de ne pas tout contrôler, de lâcher prise.
C’est un des messages centraux de la philosophie du yoga et le certainement l’enseignement le plus puissant dont j’ai bénéficié : Ishvara Pranidhana - se laisser porter par la vague, être dans le mouvement de la vie, accepter ce qui est.
En outre, un avantage de la déconnexion qui est trop peu mis en avant est le développement de notre créativité. C’est dans ces moments d’oisiveté ou de découverte de choses qui sortent de notre quotidien que notre esprit créatif se met en marche nous permettant de reprendre notre travail pleins d’idées fraiches !
2. Ce qu’il faut mettre en place pour déconnecter pendant ses vacances
A) La première étape incontournable pour réellement déconnecter est de le décider !
J’ai vu trop souvent des personnes (et j’ai d’ailleurs été ce genre de personne) qui n’arrivaient pas psychologiquement à dire stop ! Mon constat c’est que si on ne décide pas de mettre le haut là, personne ne le fera pour nous.
Parfois, c’est notre ego qui prend le dessus sur notre mental. Sans réellement s’en rendre compte, on apprécie le fait de se sentir indispensable donc on cultive cette disponibilité. L’ego – Asmita – fait partie des Kleshas [les causes de souffrances] selon Patanjali. Se libérer de notre ego va nous permettre de lâcher prise, d’accepter de moins en faire, de ne pas tout faire parfaitement et donc et de diminuer notre stress.
B) S’organiser
En fonction de notre activité et de nos fonctions, il conviendra d’organiser cette période en délégant quand cela est possible ou en dédiant des périodes déterminées pour travailler le strict minimum en vacances (ex : une heure dans la journée pour traiter les emails ou une demi-journée dans la semaine).
Vis-à-vis des collègues ou clients, il faudra informer clairement ces personnes de notre indisponibilité pendant cette période.
Enfin, petite pratique personnelle à l’époque où je travaillais en entreprise. Je coupais complétement mon téléphone professionnel et je donnais mon téléphone personnel à 2 personnes dans l’entreprise. Je savais que pour me joindre il fallait passer par de gros filtres qui n’oseraient pas me déranger pour rien. L’enjeu ici est de bien choisir à qui vous donnez votre numéro perso 😉
C) Bien choisir son type de vacances
C’est un choix très personnel mais l’idée est de faire de chaque vacance un moment de recharge des batteries. Il n’y pas de vérité mais c’est important de se poser la question en amont : de quoi j’ai vraiment besoin ? Si nos vacances ont source de stress et de charge mentale, ça n’a aucun intérêt.
Pour cette étape, il va falloir faire preuve d’honnêté – Satya – vis-à-vis de nous-même. De quoi ai-je vraiment besoin ? Accepter de renoncer peut-être à faire quelque chose prévu de longue date, à apprendre à dire non, à ne pas se conformer à ce que les autres attendent de nous
Me concernant, je sais que les voyages à l’étranger sont un vrai moment de déconnexion. On sort de ses habitudes, on en prend plein la vue. C’est ce que je préfère. Mais, c’est souvent synonyme de vacances peu reposantes.
Je déconseille les vacances « saut de puce » car je trouve que ça rajoute potentiellement du stress et de la charge mentale de changer d’environnement tous les deux jours ou toutes les semaines, gérer les bagages/les transports etc. Mais encore une fois ça dépend de chacun.
Une chose qui a incroyablement bien marché pour moi récemment est faire une retraite de yoga ! Pendant une semaine je suis partie en Grèce pour pratiquer du yoga dans un cadre magnifique, deux fois par jour. J’ai adoré ce format et j’ai déconnecté comme jamais !
D) Mettre en place une routine bien-être
J’en parlais dans mon dernier article, adopter une routine est un très bon allié anti-stress et profiter de ses vacances pour mettre en place des petits rituels bien-être vous aidera à déconnecter plus vite et à construire des bonnes bases pour la rentrée.
Choisissez l’activité que vous ne prenez pas suffisamment le temps de faire au quotidien et qui vous fait un bien fou (lire, écouter de la musique, méditer, courir etc).
De mon côté, pas de surprise, c’est le yoga ! J’adore profiter de mes vacances pour pratiquer chaque jour, même 10/15 min, méditer, me poser. Mes séances prennent une autre dimension en vacances car mon corps et mon mental son beaucoup plus disponibles.
Si ça vous tente, je vous guide pour créer votre routine de yoga anti-stress sur instagram ! Chaque jour pendant 5 jours (à compter du 2 aout 2021) je posterai une mini vidéo de 10/15 min de yoga pour vous aider à créer votre propre routine anti-stress. Connectez vous à mon compte instagram pour découvrir les vidéos.
Et si vous avez envie de vous libérer durablement de votre stress, vous pouvez télécharger gratuitement mon guide anti-stress.
Passez un bel été et de belles vacances détendu.e.s et loin des tracas de votre travail !
Namasté