Les bienfaits d'une routine anti-stress

Réduire son stress et charge mentale, ce n’est pas un problème que l’on règle en un claquement de doigt car ce stress et cette charge mentale que l’on subit résultent majoritairement de choses ou des comportements externes.

Pour pouvoir limiter ce stress et cette charge mentale, il faudra donc changer nos réactions dans les situations déclencheurs.

Et un des moyens que j’ai expérimentés et qui fonctionne le mieux pour se libérer durablement du stress est d’intégrer une routine anti-stress dans mon quotidien pour calmer plus vite mon mental quand je sens le stress m’envahir.

Adopter ce genre de routine a un double effet kiss cool car le concept de routine a intrinsèquement un effet anti-sress : c’est rassurant et réconfortant de savoir ce qu’on doit faire et quand on doit le faire, d’autant plus si on choisit une activité plaisante !

On va donc doubler nos chances de succès dans notre combat contre le stress en choisissant des pratiques bien-être pour cette routine.

Avant de vous dévoiler mes conseils en termes d’activités pouvant constituer votre routine anti-stress, voici :

Les 5 piliers d’une routine efficace et qui dure.

1.       Murissez votre décision

C’est particulièrement important ici car on décide de s’attaquer à un sujet très compliqué : le stress. C’est dur d’en venir à bout (mais loin d’être impossible) donc soyez motivé.e et déterminé.e à faire quelques efforts et armez-vous de patience.

2.       Choisissez le bon moment pour vous

Sachez qu’il n’y a pas de bon moment dans la journée, dans la semaine, dans l’année pour vous faire du bien. Ecoutez vous et ne cédez pas à la mode du moment si ça ne vous convient pas.

A titre d’exemple me concernant, je déteste me lever tôt donc le fameux « miracle morning » ce n’est pas pour moi.

 Le mieux c’est encore de tester ! De mon côté je sais que je préfère faire du sport en fin de matinée et du yoga en fin d’après-midi.

Quand je travaillais en entreprise, j’adorerais faire du yoga à la pause déjeuner. Il n’y a pas de règle, suivez vos envies et faites-vous confiance.

3.       Ne vous mettez pas d’objectifs trop ambitieux au départ

Le but c’est de tenir sur la durée, d’y aller étape par étape et surtout de ne pas se décourager.

Si par exemple vous avez envie de vous mettre à la course à pied, ne commencez pas par une routine consistant à courir 1h quatre fois par semaine. Peut être que vous allez commencer par deux fois 30 min par semaine. Si vous débutez la méditation, peut être que vous n’allez pas commencer par 45 minute tous les matins mais juste 5 min par jour.

Fixez vous des petits objectifs au départ et augmenter petit à petit votre rythme.

4.       Si c’est possible, trouvez-vous un compagnon de routine

Motivez quelqu’un à commencer avec vous ! votre partenaire de vie, votre meilleure.e ami.e, vos parents, vos collègues, vos enfants etc.

Si par exemple vous choisissez de vous mettre au yoga, vous pouvez aller en cours ensemble ou faire un cours chacun de votre coté mais à une même heure et échanger sur votre séance après le cours.

C’est le meilleur moyen de rester motivé.e sur la durée !

5.       Choisissez-la ou les activités qui vous font plaisir

Ne vous lancez pas dans une activité qui vous plait moyennement parce que c’est tendance. Essayez plein de choses et gardez l’activité qui vous plait le plus pour que ça reste un moment plaisir. Vous n’aurez peut-être pas 100% du temps envie de la faire mais vous garderez en tête le plaisir qu’elle vous procure.

Je sais que parfois j’ai la flemme de faire ma séance de yoga mais comme 90% du temps c’est un plaisir que de dérouler mon tapis, je fais plus facilement ma routine.

Mes activités préférées pour réduire mon stress

1.       La méditation

Prendre quelques minutes pour s’ancrer dans l’instant présent, prendre conscience des sensations de son corps, calmer les agitations du mental. Ça permet d’éduquer son cerveau à moins se projeter dans des situations stressantes qui n’existent pas au moment présent.

2.       Les exercices de respiration (pranayamas)

Il existe toutes sortes d’exercices de respiration qui permettent de calmer le mental ou au contraire de créer de l’énergie. En fonction de ses besoins, ce sont des supers exercices simple et rapides à intégrer dans sa routine. Ma préférence va aux exercices de cohérence cardiaque avec retentions (apnées) pour calmer le stress.

3.       Le yoga dynamique

J’adore pratiquer des flows dynamiques du type vinyasa pour me vider l’esprit, créer de la force dans mon corps et en même temps le libérer de ses tentions en l’assouplissant. C’est une vraie méditation en mouvements.

4.       Le yoga doux

La meilleure pratique anti-stress que j’ai trouvée en yoga est le Yin yoga. Je pouvais en faire 2 à 3 séances par semaine quand je travaillais en entreprise tellement c’était efficace. Ça a l’avantage de combiner les bienfaits de la méditation, de la respiration et l’assouplissement profond du corps.

Bien sur vous avez plein d’autres activités anti-stress que vous pouvez intégrer dans votre routine : prendre un bain, courir, voir vos amis, faire du sport, tenir un journal, vous faire masser, lire, etc.

Choisissez CETTE activité qui vous fait du bien et qui réussira à vous libérer de votre stress et votre charge mentale et intégrez là dans une routine bien-être.

Et n’oubliez pas, le stress n’est pas une fatalité !

J’en profite pour vous annoncez que je vous ai préparé une routine de yoga (gratuite) pour vos vacances sur instagram la semaine prochaine (du 2 aout au 6 aout). Je posterai chaque matin sur mon compte une mini vidéo de 10/15 minutes de yoga à faire quand vous le souhaitez pendant vos vacances pour intégrer cette routine bien-être dans votre quotidien. Pour la suivre, suivez-moi sur @yogitsimple.

Et si vous avez envie de commencer dès maintenant, vous pouvez télécharger ma routine anti-stress de 15 min (gratuite).

Namasté !

Ps : pour pratiquer chaque semaine en ligne et en direct avec moi, découvrez le studio Yog’it Simple


REDUIRE SON STRESS EN DEBLOQUANT SON CHAKRA COURONNE

Pour réduire son stress et diminuer sa charge mentale, il faut équilibrer ses chakras, en particulier son 7eme chakra – Sahasrara.

Sahasrara est le dernier chakra, celui de la sagesse universelle, de la connexion à notre Soi et à l’infini.

Aujourd’hui je souhaitais vous parler ce chakra car je constate que les maux de notre société - trop de stress, l’attachement aux biens matériels, le fait de se noyer dans le travail, le manque d’empathie - est souvent lié à un blocage de ce chakra.

Avant de rentrer dans les détails de Sahasrara, au cas où ce serait la première fois que vous entendriez parler de chakras, voici de quoi il s’agit :

Le mot « chakra » en sanskrit signifie roue. Il s’agit des roues énergétiques utilisées en médecine traditionnelle indienne et ayurvédique qui influent sur notre corps et notre mental.

On en dénombre traditionnellement 7 :

1 . Le chakra racine ou Muladhara situé à la base de la colonne vertébrale.

2. Le chakra sacré ou Swadhistana situé dans le bas du ventre.

3. Le chakra du plexus solaire ou Manipura situé au niveau du sternum

4. Le chakra du cœur ou Anahata situé dans la zone du coeur.

5. Le chakra de la gorge ou Vishuddha, situé dans la gorge

6. Le chakra du troisième œil ou Ajna situé entre les deux sourcils.

7. Le chakra couronne ou Sahasrara est situé au sommet du crâne.


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Chaque chakra va avoir ses propres particularités et permettra de développer son équilibre mental, physique et émotionnel sur différents plans.

Dans cet article, je souhaite développer le 7eme chakra car selon moi c’est celui qui sera le plus utile pour se libérer de son stress et de sa charge mentale.

Ce chakra situé au sommet du crâne est représenté par la couleur violette ou blanche. Il incarne la sagesse, ce dont on a grandement besoin pour pouvoir réduire notre stress.

Pour avoir un 7eme chakra bien équilibré, il conviendra de travailler préalablement les 6 autres chakras.

Que se passe-t-il quand Sahasrara est fermé ?

Notre Ego prend le contrôle de notre mental. Nous manquons d’empathie, nous nous retournons vers les biens matériels et nous nous refugions dans le travail. Nous éprouvons le besoin de tout contrôler et nous sommes incapables d’accepter les choses telles qu’elles sont.

Pour moi ces réactions sont les conséquences typiques d’un excès de stress généré par nos modes de vie et notre société.

Nous sommes constamment stimulés pour consommer plus, pour travailler plus.

La bienveillance et l’empathie ne sont pas des qualités valorisées. Au contraire, il devient difficile de les développer lorsque notre stress est au maximum.

C’est la raison pour laquelle travailler le rééquilibrage de ce chakra permettra de réduire son stress et les peurs qui y sont liées, d’accepter plus facilement les choses telles qu’elles se présentent, diminuer notre charge mentale liée à notre besoin de tout contrôler et tout posséder, même ce dont nous n’avons pas réellement besoin voire envie.

Comment rééquilibrer ce chakra en yoga ?

Voici 3 postures que j’aime pratiquer pour rééquilibrer ce chakra :

1.       Vrkasana – l’arbre

Comme je le disais, il est important de travailler les autres chakras pour équilibrer Sahasrara en particulier le tout premier chakra, Mulhadara, pour améliorer son ancrage. La posture de l’arbre est parfaite pour cela.

2.       Sirsasana – inversion sur la tête

Avec cette posture on va venir directement stimuler notre chakra couronne en stimulant la partie du corps dans laquelle il se situe. En outre, entrer et s’installer dans cette posture requiert beaucoup de calme et de concentration qui va favoriser l’état de sagesse que l’on recherche.

3.       Savasana – posture de relaxation

C’est la posture de béatitude, de repos, celle durant laquelle nous ne devons rien faire, rien attendre, rien comprendre, juste être là, ici et maintenant.

Enfin, je recommande également de pratiquer la méditation pour développer son 7eme chakra car cela va permettre de se reconnecter à notre Soi intérieur, à nous ancrer dans l’instant présent, le seul moment de vérité libéré des peurs.

Pour aller plus loin dans la diminution de son stress et travailler sa concentration, son ancrage dans l’instant présent et pratiquer de manière méditative, vous pouvez télécharger ma session de 30 minutes de Yin Yoga (gratuite).

Namasté

Pour une pratique plus dynamique axée sur le 7ème chakra, rendez-vous au studio en ligne Yog’it Simple cette semaine pour un cours de Vinyasa sur ce thème.


Les 3 bienfaits des torsions

Est-ce que vous vous aussi vous ressentez cette sensation d’estomac noué quand vous êtes stressés ?

Cette fameuse boule au ventre !

On dit souvent que l’estomac est le deuxième cerveau. Pourquoi ? car se trouve dans cette partie du corps un important réseau de cellules nerveuses directement reliées à notre cerveau.

Et dès qu’une situation de stress se présente, ces cellules sont stimulées et engendrent cette sensation dans le ventre.

Comme je l’ai déjà expliqué précédemment, le stress est avant tout un réflexe physique. Donc en travaillant sur certaines parties du corps, vous allez pouvoir agir directement sur votre stress et le diminuer.

Aujourd’hui je souhaitais vous présenter les bienfaits des torsions pour réduire votre stress, mais pas que !

1.       REDUIRE SON STRESS GRACE AUX TORSIONS

Les torsions vont permettre de masser l’estomac et les viscères, de manière générale, pour atténuer cette sensation de nœud dans cette zone du corps.

En outre, cette activation du centre du corps va permettre un rééquilibrage des systèmes nerveux orthosympathique (réflexe du stress) et parasympathique (système nerveux de la détente).

Comme dans toute pose de yoga, lorsque nous faisons nos torsions, nous apportons une attention toute particulière sur notre respiration ce qui a pour effet de calmer notre mental et de limiter ses agitations.

Enfin, en travaillant nos torsions, nous stimulons notre plexus solaire au niveau duquel se situe notre 3ème chakra, Manipura Chakra, véritable centre émotionnel. Ainsi en le simulant, on va diminuer nos peurs et le réduire le stress qui y est lié.

2.      AMELIORER SON SYSTEME DIGESTIF GRACE AUX TORSIONS

Faire des torsions va avoir un effet direct sur notre système digestif qui va être réactivé et ainsi améliorer notre transit.

Grâce aux compressions sur les organes digestifs, l’afflux sanguin vers les intestins augmentera et la digestion sera facilitée.

Les torsions ont de manière générale un effet détox avec une élimination des toxines.

Le 3ème chakra qui est stimulé permet d’activer le feu intérieur (Agni) et d’éliminer toutes les tensions physiques et émotionnelles.

3.       ASSOUPLIR SA COLONNE VERTEBRALE GRACE AUX TORSIONS

Enfin le troisième (et pas des moindres) bienfait des torsions et l’assouplissement de la colonne vertébrale.

Avec nos modes de vie sédentaires, nous sollicitions que très rarement notre colonne dans cet axe. Or, la clé d’une bonne posture et de, manière générale, d’une bonne santé du dos est sa souplesse et sa mobilité.

Il est important de limiter les raideurs dans la colonne pour éviter le raccourcissement des tissus mous et la rigidification des articulations qui, à termes, limiteront la capacité de mouvements et pourront conduire à des pathologies comme l’arthrite.

 

Pour vous permettre de bénéficier de ces bienfaits, je vous invite à téléchargez ma vidéo de 25 min de flow spécial torsions (gratuite).

Et pour aller plus loin, vous pouvez pratiquer avec moi en rejoignant le studio en ligne Yog’it Simple qui propose des cours focus torsions pendant tout le mois de juillet pour une detox physique et mentale.

Namasté

 


REDUIRE EFFICACEMENT SON STRESS EN SE DETACHANT DE SES DESIRS

La chose que la philosophie du yoga m’a apprise quand j’ai été confrontée à mes plus grands moments de stress pour réussir à le réduire et à diminuer ma charge mentale, c’est d’accepter de me libérer de mes désirs, d’apprendre à agir sans attente.

Je vous le dis tout de suite c’est surement l’enseignement le plus difficile à appliquer dans ma vie de tous les jours surtout après plus de 30 ans de vie dans une société et un milieu social qui me poussent à faire les choses pour avoir quelque chose en retour (le fameux travailler plus pour gagner plus ^^).

Je me souviens même d’un épisode de Friends dans lequel Joey cherchait à convaincre Phoebe qu’il n’existait pas d’action désintéressée dans ce monde (pour les geeks de Friends comme moi qui passent par ici, vous voyez duquel je parle 😊 pour les autres c’est l’ep 04 s05 « celui qui accepte l’inacceptable »).

Alors quand un de mes professeurs m’a suggéré de méditer sur un sutra de Patanjali sur ce thème, j’ai eu beaucoup de mal à l’accepter.

Et pourtant, c’est certainement la chose qui a été la plus efficace pour calmer mon stress et me libérer de ma charge mentale.

Entrons un peu plus dans le vif du sujet.

Comme le yoga regorge de textes sur ce thème, je vais en choisir un pour illustrer mon propos, celui qui m’a été gentiment conseillé à l’époque.

Et pour que ce soit plus intelligible, je vous donne un peu de contexte.

En juin 2020, je quitte définitivement mon travail salarié, motivée comme jamais pour embrasser ma carrière de professeure de yoga. On était enfin déconfiné et les studios venaient de rouvrir, j’avais en tête tout un plan de développement de mon activité.

La chose la plus importante pour moi, c’était de trouver des cours en studio. Et ça a été la douche froide.

Premièrement, parce que c’est dur de faire sa place quand personne ne te connait, qu’il y a tant de concurrence et que les studios sont en capacité réduite du fait des gestes barrières.

Deuxièmement, parce que ça prend du temps et que j’étais beaucoup trop impatiente.

Donc j’ai paniqué, j’ai commencé à me dire que je ne gagnerai pas ma vie et que je n’y arriverai jamais. J’étais si déçue. J’avais l’impression que j’avais fait tout ça pour rien.

Et c’est à ce moment, qu’on m’a rappelé un des enseignements centraux de la philosophie du yoga : faire les choses sans désir.

On retrouve notamment cette idée dans le sutra I.12 « L’arrêt des pensées automatiques s’obtient par une pratique intense dans un esprit de lâcher prise ».

C’est d’ailleurs un des messages forts de la Baghavad Gita que l’on verra dans les prochaines semaines.

Quel est le message derrière ce sutra ?

On nous invite ici à dissocier l’action de son résultat. Comme le dit Françoise Mazet dans son commentaire « ne pas rechercher les fruits de l’action tout en faisant aussi parfaitement que possible ce que l’on doit faire. La recherche d’un résultat n’a rien à voir avec l’action elle-même. Escompter un résultat, c’est se projeter dans l’avenir, et l’action, elle, ne peut exister que dans le présent.

Pratiquer Abhyasa Vaïragya, c’est être ici et maintenant, trouver l’équilibre, intégrer les contraires ».

En quoi ce sutra m’a aidé à vivre moins stressée et à réduire ma charge mentale ?

En changeant de prisme et en ne recherchant plus absolument un résultat immédiat à chaque action, je vis de manière plus apaisée. J’assume ce que je fais parce que je sais que c’est ce qui doit être fait, je suis moins déçue si je n’ai pas le résultat escompté (puisque par définition il n’est pas censé y en avoir), et j’apprécie plus ce que j’ai en retour.

L’enseignement derrière ce sutra c’est qu’à partir du moment où on fait les choses de manière juste, parce que qu’on sait qu’elles doivent être faites de la sorte, sans rechercher absolument un résultat précis, on se libère du stress qui pourrait être lié à la non atteinte du résultat et on est capable de voir d’autres résultats inattendus et de s’en satisfaire, voire s’émerveiller.

Ce sutra nous enseigne la persévérance plutôt que le plaisir éphémère, l’ancrage dans l’instant présent plutôt que la projection vers un futur imaginaire.

Est-ce que j’utilise cela 100% du temps ? non, ce serait épuisant. Mais je l’utilise dans les grands moments de stress et de doute, quand ma charge mentale est à son niveau maximal car ça me procure un détachement et un apaisement intense qui me permet d’avancer sereinement dans ma vie.

Pendant tout le mois de juillet, avec mes élèves du studio en ligne Yog’it Simple nous allons explorer cette idée de libération par rapport à nos désirs pour assumer nos choix, agir plus sereinement sans attentes et ainsi diminuer notre charge mentale.

Découvrez le studio Yog’it Simple, qui aide ceux qui vivent à 100 à l’heure à arrêter de tout contrôler sans culpabiliser pour les libérer de leur stress et réduire leur charge mentale.

Namasté

PS : pour comprendre le stress et le diminuer, téléchargez mon guide antistress (gratuit)

 


Les 3 bienfaits du Yin Yoga pour diminuer sa charge mentale et son stress


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Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez que je suis une ancienne avocate et juriste en entreprise hyper stressée !

Avant de changer radicalement de vie pour être professeure de yoga, comme surement beaucoup de personnes qui me lisent ici, j’étais tout le temps en train de courir partout avec milles choses en tête, une charge mentale à bloc et des tensions dans tout le corps.

J’ai même envie de vous confesser quelque chose : le déclic qui m’a permis de vraiment prendre conscience de l’urgence de ce changement de vie.

J’occupais mon dernier poste de responsable juridique dans une boite au top ! J’avais un super job, le projet d’entreprise était cool et surtout je bossais avec des personnes si bienveillantes. A tel point que ça me choquait car je pensais que ça n’existait pas ! C’est un comble quand on y pense.

Quel était le problème vous allez me dire ? les derniers mois étaient très challengeant et mon stress et ma charge mentale étaient à leur maximum. Je n’arrivais plus à bien gérer mes réactions face à ce stress et je devenais limite agressive avec les gens.

Et c’est en prenant conscience que, alors que 1) tout le monde restait calme et bienveillant et 2) j’étais en train de suivre ma formation de professeure de yoga qui m’enseignant en premier lieu cette bienveillance, c’était moi qui en manquais le plus.

Et là ça a été le déclic, il fallait changer tout ça !

Cette petite confession pour vous expliquer que je reviens de très loin niveau stress et charge mentale.

Mais une chose m’a permis de tenir psychologiquement et physiquement (et oui n’oubliez pas que le stress se loge dans votre corps) ces dernières années, ce sont mes cours de Yin Yoga.

Et comme pour moi, en tant que prof et en tant qu’élève c’est LA MEILLEURE PRATIQUE ANTISTRESS, j’ai envie de vous la présenter pour 1) que vous compreniez de quoi il ressort et 2) que vous profitiez au maximum de ses bienfaits en la pratiquant correctement.

Pour commencer, qu’est ce que le Yin Yoga ?

Il s’agit d’une pratique de yoga douce durant laquelle on va chercher à assouplir les tissus profonds du corps (tissus conjonctifs comme les fascias).

Concrètement, en Yin Yoga on va s’installer dans des postures d’étirement au sol (sauf quelques exceptions) selon ces trois principes :

-          Rester immobile

-          De manière prolongée (généralement de 3 à 10 min en fonction de sa pratique)

-          Dans une posture relativement confortable (on veut sentir l’étirement sans aller au maximum de manière à pourvoir trouver cette forme d’immobilité)

Les bienfaits physiques sont énormes ! (Je vous parlais déjà de cela dans un article précédent). Aujourd’hui je souhaite insister sur les 3 effets sur votre stress et votre charge mentale.

1.       Diminution immédiate du stress par l’activation du système nerveux parasympathique (le réflexe de la détente)

Notre stress est vital ! c’est un réflexe qui est censé se déclencher quand on est dans une situation de danger. Mais vous l’aurez surement constaté, vous l’utilisez majoritairement dans des situations qui ne sont pas de véritables dangers, notamment quand votre charge mentale explose. Pour baisser ce niveau de stress, on peut réactiver le reflexe complémentaire à celui du stress qui est le reflexe de la détente en stimulant les zones du corps qui logent ce réflexe de la détente, comme les hanches.

2.       Activation de la respiration abdominale

Dans mes cours de Yin Yoga j’invite systématiquement mes élèves à utiliser leur respiration abdominale pour améliorer leur pratique. Il s’agit de notre respiration naturelle mais qui est souvent mise à mal par nos rythmes de vie effrénés. Quand on est stressé, on va avoir tendance à respirer dans le haut de la cage thoracique plutôt que d’activer notre abdomen et de respirer dans le bas du ventre. La respiration abdominale va nous permettre de calmer le stress et d’accompagner la détente du corps.

3.       Ancrage dans l’instant présent permettant de calmer l’agitation du mental

Comme en Yin Yoga nous restons plusieurs minutes immobiles dans des postures d’étirement, on en profite pour se reconnecter à notre corps, observer ce qu’il se passe à l’intérieur, prêter attention à nos sensations. Et l’effet immédiat de cela : on chasse ces pensées externes qui nous stressent puisqu’on se concentre sur autre chose, ce qui se passe ici et maintenant ! c’est ça l’ancrage dans l’instant présent.

Dans une société où on est sans cesse en train d’en faire plus et de chercher à sur-performer, on a besoin d’apprendre à ralentir et à mettre son corps et son mental au repos. C’est le seul moyen pour diminuer notre charge mentale !

Si vous avez envie de tester cette pratique accessible à tous, je vous invite à télécharger mon cours de 30 min de Yin Yoga (gratuit).

Et pour faire du Yin Yoga votre nouvel allié antistress, rejoignez mes cours de yoga en ligne Yog’it Simple (tous les détails ICI).

Enfin, j’allais oublier, rappelez-vous que le stress n’est pas une fatalité !

Namasté


Se désintéresser des possessions inutiles pour diminuer sa charge mentale


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Quand j’ai décidé de quitter mon job de juriste en entreprise pour devenir professeure de yoga, une de choses qui m’inquiétait le plus était la baisse drastique de rémunération et l’incertitude liée mes futurs revenus.

Je savais qu’il y aurait une longue période avant que je gagne suffisamment ma vie juste avec mon activité de yoga.

La question était alors : qu’est-ce que gagner « suffisamment » sa vie ?

Chaque personne va mettre son curseur où elle le souhaite en fonction de ses contraintes et ses envies.

Pour la première fois, je devais faire l’exercice intellectuel de me demander : qu’est ce qui est indispensable pour moi ? de quoi je peux me passer ?

Alors pour être tout à fait honnête j’avais déjà fait cet exercice deux fois :

-          A la fin de mes études de droit quand j’ai eu mon diplôme d’avocat et que je me suis rendu compte que si j’exerçais dans la ville dans laquelle j’étais j’allais gagner moins d’argent que mon budget d’étudiante. J’ai donc choisi de changer de ville pour avoir un meilleur revenu.

-          Quand j’ai quitté la profession d’avocat pour être juriste et que j’ai quasiment divisé par deux mes revenus.

La grande différence pour mon changement de carrière de juriste à professeure de yoga c’est que je choisissais à 35 ans de repartir de zéro (littéralement) !

Je vous rassure ce sont uniquement mes revenus issus exclusivement du yoga qui étaient égaux à zéro au moment de mon lancement, mais j’avais anticipé de quoi voir venir avec des revenus alternatifs et des économies.

Toutefois, j’ai dû m’astreindre à l’exercice de déterminer très précisément ce qui était essentiel pour moi car ces économies ne sont pas un puit sans fond et je n’ai pas de visibilité claire sur mon avenir (le covid n’aidant pas dans cette histoire).

Et c’est dans ce genre de situation qu’on se rend compte que beaucoup de choses qui paraissaient indispensable à notre vie ne le sont pas.

Après un petit moment de panique, je me suis rappelé un concept de la philosophie du yoga :

 Aparigraha : désintérêt face aux possessions/absence d’avidité.

On retrouve ce concept dans les Yoga Sutras de Patanjali au sutra II-39 : « celui qui se désintéresse de l’acquisition des biens inutiles connaît la signification de la vie ». Traduction Françoise Mazet qui commente, à propos de ce sutra : « La vie est mouvement. Tout change à chaque instant. Il est vain de s’attacher à l’impermanent en l’espérant le voir durer, et seule l’absence d’avidité permet d’être dans le fil de la vie, d’en connaitre le sens. »

Ce sutra nous incite à nous détacher de la recherche de possessions inutiles.

Et c’est exactement ce dont j’avais besoin pour dépasser ma peur liée à cette baisse de revenus.

Mais en réalité, je me suis rendu compte que ce sutra allait m’apporter beaucoup plus que le courage de passer à l’action et changer de job.

En faisant l’exercice de tri entre mes dépenses essentielles (à mes yeux) et celles dont je pouvais me passer, je réalisais le poids de toutes ces dépenses (et des choses/activités liées à ces dépenses) sur ma charge mentale.

Je n’avais jamais pris conscience de l’engrenage que ce niveau de vie engendrait. Parce que, grâce à mes revenus j’avais accès à certaines choses, j’en faisais une priorité. Et comme notre cerveau n’est jamais rassasié de plaisirs furtifs, j’en voulais toujours plus donc je cherchais à gagner plus d’argent, à travailler plus, à m’organiser mieux pour pouvoir tout faire etc.

Et c’est à ce moment que j’ai réalisé que revoir ses priorités et redéfinir les choses essentielles pour soi en limitant sa recherche d’acquisition de biens ou services inutiles (ou du moins non indispensables), on allait pouvoir agir directement sur sa charge mentale.

Je vous donne un exemple concret qui m’est arrivé.

Six mois avant que je finisse ma formation pour être professeure de yoga et que je décide de me consacrer à ça, ma propriétaire me contacte pour m’annoncer qu’elle vend l’appartement que j’occupais et me le proposer à l’achat comme prévu par la loi.

A ce moment, alors que je n’étais absolument pas en recherche d’appartement à acheter, je me suis en tête que c’était une occasion à ne pas louper, qu’à mon âge je devais acheter mon premier bien immobilier, construire des choses etc.

J’ai fait des calculs, consulté des courtiers, demander à leur avis aux personnes de mon entourage. A ce moment de débutais ma formation, je ne savais pas si j’allais exercer et encore moins si j’allais faire ça à plein temps.

Je sentais qu’il y avait quelque chose qui clochait dans ma démarche d’achat. Je commençais à essayer de me persuader que je devais faire ça, mettre toutes mes économies là-dedans, potentiellement demander de l’aide à mes parents pour boucler le budget, aller au maximum de ma capacité d’emprunt pour une mensualité exorbitante et des charges beaucoup plus élevées que ce que je supportais pour quoi : être propriétaire. Parce que dans mon milieu, à mon âge, on achète.

Quand j’ai réalisé que j’allais faire ça pour les mauvaises raisons alors que ça ne correspondait pas du tout à mes projets du moment, j’ai laissé tomber. Et heureusement que j’ai pris conscience (malgré moi à ce moment de ma vie) que j’allais me laisser guider par l’avidité et la possession de choses inutiles.

Vous devez vous demander : quel rapport avec la charge mentale ?

Le voici : trois mois après je décidais de quitter mon emploi douillet pour me lancer dans l’entreprenariat. J’avais plus que besoin de mes économies et ma tranquillité d’esprit pour affronter ce grand changement ! Si j’avais acheté cet appartement, j’aurais ajouté une énorme couche de charge mentale pour pouvoir rembourser mon prêt, assurer toutes mes dépenses. Grâce à cette décision de ne pas acheter ce bien inutile pour moi j’ai limité ma charge mentale à des choses plus essentielles.

Il s’agit d’un exemple personnel qui n’est clairement pas une vérité applicable à tous. Si votre priorité est d’acheter un bien immobilier, vous allez peut-être réaliser que faire quatre restos à 80€ par semaine n’est plus une priorité ou acheter des nouveaux vêtements tous les mois ou partir en week end toutes les deux semaines, etc.

En appliquant Aparigraha et en vous désintéressant des possessions que vous savez inutiles pour votre bien être, vous allez pouvoir réorganiser votre vie et diminuer votre charge mentale.

Une pratique de Yoga que je trouve particulièrement utile pour expérimenter ce retour aux choses essentielles et l’élimination du superflu c’est le Yin Yoga. En Yin notre cerveau et notre corps sont forcés au repos et à la lenteur. Si vous avez envie de cette pause loin des sollicitations inutiles et ce retour aux sensations profondes, téléchargez ma vidéo (gratuite) de 30 min de Yin en cliquant ICI.

Namasté

Ps : pour vous libérer durablement de votre charge mentale, pratiquez chaque semaine avec moi en ligne en rejoignant mon membership de Yoga (tous les détails ICI).

 


Revenir à l’essentiel


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Faites vous partie de ces personnes boulimiques d’activités ?

Personnellement, si je suis honnête avec moi-même (cf mon thème de la semaine dernière 😊), je me caserais dans cette catégorie de gens qui ont toujours besoin d’avoir leur emploi du temps bien rempli.

Même si je dois reconnaitre que je me suis améliorée là-dessus.

Je me rappelle quand je me suis installée à Paris il y a environ 10 ans et que je commençais ma carrière d’avocat, je vivais à cent à l’heure. J’étais venue là pour une raison bien particulière : profiter à fond de tout ce que cette ville avait à m’offrir. J’avais de l’énergie à revendre et je comptais bien l’utiliser au maximum.

La semaine, mes journées (et une partie de mes soirées) étaient bien remplies par le travail, le soir j’enchainais sur les soirées avec les amis.

Le week-end je mettais un réveil pour pouvoir faire plein de choses. (Aujourd’hui je suis devenue une vraie marmotte et j’ai développé une passion pour les grasses mat.)

J’étais au courant des derniers bars, resto, concerts, expo, films à voir etc.

Je ne renie pas cette vie. Sincèrement, j’ai pris beaucoup de plaisir à vivre tout ça.

Mais aujourd’hui, avec le recul, je réalise que c’était surement un peu extrême et surtout cela ne me satisferait plus.

Je sais ce que vous vous dites, il y a quelques lignes je disais que j’étais surement dans la catégorie des personnes boulimiques d’activités. Je confirme cela. Mais j’ai évolué et j’essaye calmer mes ardeurs et d’en faire moins.

Pourquoi vous allez me dire si finalement ça m’apportait tant de joie ?

Parce que je réalise qu’en réalité 1) c’était un moyen de me rassurer en m’occupant tout le temps et d’éviter de penser aux choses qui me dérangeaient à l’époque et 2) ça alimentait ma charge mentale.

Alors si comme moi vous avez tendance à être boulimique d’activités et que vous souffrez d’une trop grosse charge mentale, on peut essayer de travailler réduire cette tendance à la sur-activité.

Comme je l’évoquais dans mon dernier article, à mon sens, un des moyens pour diminuer sa charge mentale c’est d’apprendre à prioriser. Même comme c’est plus facile à dire qu’à faire, on va s’aider des enseignements de la philosophie du yoga.

Aujourd’hui je voulais partager avec vous un nouveau Yama qu’on évoque assez peu : Bramacharya – sagesse/modération.

A l’époque de la rédaction des Yoga Sutras, ce concept faisait référence à l’obligation de chasteté à laquelle devaient s’astreindre les Brahman, la caste qui appliquait ces sutras et qui étaient des moines. On comprend mieux la logique de modération dans ce contexte.

En revanche, dans notre société occidentale du 21eme siècle, parler de chasteté n’est pas vendeur ni très réaliste.

Toutefois, le sens premier de ce concept – la modération – peut selon moi nous être grandement utile !

Au sutra II-38, Patanjali nous dit « être établi dans la modération donne une bonne énergie de vie ».

Françoise Mazet commente en disant : « Car ce sont les excès, les extrêmes, qui provoquent le déséquilibre et consomment notre énergie. »

Dans cette traduction, on comprend assez aisément l’intérêt de Bramacharya dans notre quête de réduction de notre charge mentale.

Gardons en tête le concept de Satya – l’honnêteté – abordé la semaine dernière pour nous poser cette fois ci la question : qu’est ce qui est essentiel pour nous ?

Pour moi Bramacharya – la modération va nous aider à revenir à l’essentiel et à s’alléger de toutes ces choses qu’on s’oblige à faire alors qu’elles ne sont pas essentielles.

Si à nouveau je me pose une minute, je passe en revue tout ce qui constitue ma charge mentale, est ce que tout ses composants sont essentiels à mes yeux ?

Si vous considérez que progresser vite dans votre carrière, gagner plus d’argent, obtenir rapidement une promotion, développer votre entreprise c’est essentiel pour vous, vous allez peut-être libérer votre charge mentale de ce déjeuner de famille ou cette séance de cinéma.

Si prendre soin de votre corps est essentiel pour vous, vous allez peut-être partir une heure plus tôt de votre travail deux fois par semaine et suivre votre séance de sport.

Etc.

Faire preuve de modération c’est reprendre le contrôle sur ses choix et faire uniquement les choses qui nous nourrissent pleinement en fonction de nos critères peu important ce que les autres pensent ou attendent de nous.

Si vous vous vous appliquiez ce principe de modération – Bramacharya, vous enlèveriez quoi ?

De mon côté, j’ai choisi de me calmer niveau professionnel. Je veux toujours en faire plus. Quand on est entrepreneure on n’a pas de cadre, pas de règle, pas de limite et on est seul à bord du navire. Alors ma tendance c’est de me lancer en même temps sur tous les fronts. Mon péché mignon : les formations ! sur le papier ça a l’air génial, mais il faut du temps pour les suivre et les implémenter et clairement je n’y arrive pas.

Coupler au fait que je suis dans une période de grand changement dans ma vie, je ne peux pas (en tout cas je ne souhaite pas) consacrer l’intégralité de mon temps à mon business car d’autres choses plus essentielles à mes yeux nécessitent que je m’y consacre.

C’est dur ! mais c’est libérateur d’accepter de ne pas tout faire 😊

A votre tour de tenter l’expérience de la modération pour en finir avec cette charge mentale qui vous pourrit la vie et le stress qui va avec !

Et pour vous aider à réduire votre stress, téléchargez ma routine antistress de 15 min accessible

 à tous et gratuite 😊.

Namasté !

Pour pratiquer chaque semaine avec moi et vous débarrasser durablement de votre charge mentale, rejoignez mon membership Yog’it Simple. Tous les détails ICI.

 


APPRENDRE A PRIORISER


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Pour se libérer de sa charge mentale, à mon sens, il n’y a pas mille solutions : il faut accepter d’en faire moins et de ne pas tout faire parfaitement.

Plus facile à dire qu’à faire ? j’en conviens. Mais si vous êtes là, vous avez fait le plus dur : vous avez conscience que cette charge mentale est un problème et vous avez décidé de chercher des solutions pour changer cela. Rien que pour ça, vous pouvez vous féliciter !

L’étape suivante : passer à l’action. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, dans notre cas, ça veut dire en faire moins !

Comment : en priorisant.

Je sais ce que vous êtes en train de vous dire : elle n’a pas inventé la roue celle-là.

Mais je sais aussi qu’au fond de vous, alors même que vous avez conscience que c’est la seule solution, vous ne le faites pas ou vous ne savez pas comment faire.

C’est là que la philosophie du yoga peut nous aider.

Je réalise que ce qui bloque souvent quand on veut prioriser mais qu’on n’y arrive pas c’est qu’on a du mal à faire le tri entre ce qui est essentiel pour nous et ce qui ne l’est pas.

Et même lorsqu’on fait ce tri, on est souvent rattrapé par notre mental qui nous fait culpabiliser parce que nos choix personnels ne correspondent pas nécessairement à ce que nos proches, nos collègues, la société pensent.

On va donc y aller petit à petit pour changer nos schémas de pensée et pour commencer, on appliquer un principe issu des Yoga Sutras de Patanjali :

-          Satya – la vérité.

Patanjali nous dit, au sutra II.36 : « quand on est établi dans un état de vérité, l’action porte des fruits appropriés ». Traduction Françoise Mazet.

Voici le commentaire de la traductrice sous ce sutra : « quand on est vrai, on échappe à illusion, aux pièges du mental. Alors la conscience profonde guide des actes qui deviennent justes, adéquats et produisent des fruits appropriés. »

Satya fait partie des Yamas, les règles qu’on va appliquer dans nos rapports aux autres.

Mais vous le savez maintenant que vous lisez mes articles, j’aime utiliser la philosophie du yoga comme une boite à outils pour vivre mieux et avant d’appliquer ces Yamas dans mes rapports aux autres, je teste sur moi pour voir ce que ça fait.

Et généralement, avec Satya, c’est la claque.

Si vous trouvez qu’être 100 % honnête avec les autres c’est difficile car on a peur de les blesser ou de les perdre, essayez d’être 100% honnête avec vous-même et là vous verrez que c’est peut-être même encore plus dur.

Et pourtant, c’est LA clé pour avancer et réduire enfin cette charge mentale qui vous pourrit la vie.

Concrètement on va faire quoi :

On va utiliser Satya, et faire preuve d’honnêteté avec nous même pour déterminer quelles sont nos priorités et assumer nos choix.

La bonne nouvelle c’est qu’il n’y a pas de règles. VOUS décidez ce qui est essentiel pour vous :

-          Votre sante

-          Vos enfants

-          Votre carrière

-          Vos revenus

-          Votre apparence

-          Vos amis

-          Votre plaisir

-          Votre conjoint/conjointe

-          Votre temps libre

-          Etc

Installez-vous dans un endroit calme, prenez un petit moment pour vous, notez sur un papier tout ce que vous avez en tête, tout ce qui constitue votre charge mentale.

Et avec honnêteté, en mettant de coté les contraintes financières, pratiques et humaines, faites votre tri idéal. Qu’est-ce que vous mettriez en haut de cette liste ?

Vous vous rendez compte que ce n’est pas politiquement correct, que ça ne correspond pas à ce que vous aviez imaginé, que votre entourage ne cautionnerait jamais. ON S’EN FOUT. Pour l’instant c’est juste une liste. Le challenge ici c’est de réussir à être honnête avec vous-même. N’oubliez pas c’est le plus dur !

Deuxième étape : faire preuve d’honnêteté intellectuelle sur ce qui est réalisable ou pas. Là aussi ça va être dur car parfois on est mal orienté par notre mental et votre mindset va être déterminant. Je m’explique, pour la même situation, votre honnêteté peut vous amener dans 2 situations diamétralement opposées. Je vous donne un exemple concret :

L’argent.

Quand j’ai pris la décision de changer de carrière, j’ai dû faire un choix difficile concernant mes revenus. Je vais être honnête avec vous (c’est bien le thème du jour héhé) je ne gagne pas encore ma vie avec ma nouvelle activité. Je le savais en me lançant qu’il me faudrait certainement minimum deux ans pour vivre de cette activité. Donc j’ai dû faire un choix en fonction de mes priorités de vie :

Je pouvais soit considérer que ma sécurité financière était le plus important pour ne pas me poser de questions à ce sujet et par exemple acheter un appartement, soit considérer que mon épanouissement personnel et professionnel ainsi que ma liberté d’esprit étaient plus importants pour moi que ma sécurité financière.

Il n’y avait pas de bon ou mauvais choix. Il fallait juste que je trouve quel était le bon pour moi. Mais j’ai aussi pu faire ce choix parce que c’était réalisable d’un point de vue pratique. Je n’ai pas d’autres bouches à nourrir que la mienne, j’ai quelques économies et je suis bien entourée.

Si cet aspect (l’argent) ressort de votre liste, à vous de faire preuve d’honnêteté et vous poser la question : est-ce un véritable obstacle ou pas ?

A vous de jouer maintenant ! ayez confiance en vous et votre capacité à définir ce qui est prioritaire pour vous et, parce que je n’ai pas envie de vous laisser seul.es face à cette tâche qui demande beaucoup de courage, je vous aide à booster votre confiance en vous en vous offrant ce flow de 30 min de yoga dynamique. Profitez-en pour bouger votre corps et vous mettre dans les meilleures dispositions pour opérer ce changement radical dans votre vie et enfin réduire votre charge mentale !

Namasté

Ps : pour pratiquer chaque semaine avec moi, rejoignez mon membership Yog’it Simple (tous les détails ICI)


Voir le positif et faire preuve de bienveillance


Pourquoi sommes-nous toujours si durs avec nous-mêmes ?

J’essaye de comprendre ce qui nous amène à être constamment dans le jugement de ce qu’on fait, à vouloir toujours plus, à considérer que ce que font, ce qu’ont les autres est nécessairement mieux que ce qu’on fait, ce qu’on a.

Je me rappelle quand j’étais à l’école, au collège, au lycée, je devais être la meilleure. Si j’obtenais un 16/20 on me demandait combien avaient eu les autres et/ou pourquoi je n’avais pas eu 17,18, 19, 20.

Je ne blâme pas mes parents, je pense qu’au fond ils voulaient le meilleur pour moi en me poussant à me dépasser. Mais en 15 ans de scolarité, ce schéma de pensée peut laisser des séquelles.

Ça pousse à la comparaison et la non-estime de soi.

Autre chose qui me frappe quand je repense à comment ça se passait à l’époque : on ne notait pas à proprement parler la progression des élèves. Ce qui comptait c’était la note un point c’est tout. Donc l’élève qui travaillait deux fois plus pour améliorer un mauvais résultat pour qu’il devienne moyen restait cantonné à un mauvais élève.

Je n’ai pas d’enfant, je ne sais pas comment ça se passe aujourd’hui et j’espère que ça a changé mais en ce qui me concerne, et j’imagine en ce qui concerne beaucoup de personnes parmi vous qui ont bénéficié du même système que moi, ça a laissé des marques dans notre cerveau et nos modes de pensée.

Pour réussir, pour être quelqu’un d’honorable et respectable il faut en faire plus et être 100% du temps au max de nos capacités.

Et les conséquences de tout cela sont :

-          La charge mentale de vouloir tout faire parfaitement

-          La culpabilité si on échoue

-          La reproduction du schéma avec nos enfants

Alors je n’aborderai pas ce troisième point ici car 1) je n’ai pas d’enfant donc pas vraiment d’avis et 2) je n’y connais rien en éducation donc je ne vais pas me permettre de donner des conseils.

En revanche, concernant les deux premiers points, j’ai trouvé des alternatives intéressantes dans la philosophie du yoga.

Comme je le dis souvent dans ce blog, je suis convaincue que la clé pour se libérer de sa charge mentale, ce n’est pas de trouver des moyens d’en faire plus et de faire mieux, c’est d’accepter de ne pas tout faire, de se détacher de ce reflexe de performance et surtout de faire preuve de bienveillance vis-à-vis de nous-mêmes !

Je vous donne un exemple concret de ce que je vis en ce moment.

Depuis que je suis professeure de yoga à plein temps, je cherche à développer une activité épanouissante et viable financièrement. Je vais être honnête avec vous, c’est hyper dur.

Je suis très souvent découragée par la quantité de choses à faire. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit simple, mais je n’avais pas imaginé que chaque jour je serais confrontée à autant de difficultés. Pour que ce soit un peu plus concret pour vous, in fine au-delà d’être professeure de yoga je suis entrepreneure. Je dois me faire connaitre et promouvoir mon activité pour pouvoir espérer en vivre. Et ça demande un travail titanesque. Je dois passer plus de la moitié de mon temps à faire du « marketing » et autant vous dire que ce n’était pas ce qui j’avais imaginé en me lançant.

Je pensais naïvement passer mon temps à pratiquer et à transmettre ma passion. Pas du tout ! je passe beaucoup plus de temps à me former pour faire de la communication digitale et à produire du contenu. Et tout ça est nouveau pour moi et extrêmement chronophage.

Sans parler du fait que je ne suis absolument pas dans ma zone de confort et que j’ai l’impression que tout ce que je fais est nul.

Bref, je ne suis pas là pour me plaindre mais pour illustrer mon propos : ayant toujours été habituée à performer dans ce que je faisais, dès que je n’y arrive pas, je me sens mal et je doute.

Et le problème selon est que je me concentre uniquement sur ce que je n’ai pas encore fait ou ce que j’ai mal fait ou ce que je n’arrive pas à faire plutôt que de souligner ce que j’ai fait, ce que j’ai bien fait et mes réussites.

En conséquence, je manque de bienveillance vis-à-vis de moi-même.

Cette semaine j’ai décidé de ne plus laisser mes vieux réflexes de pensée me dévaloriser et d’appliquer les fondamentaux de la philosophie du yoga pour mettre en avant ce que j’ai fait de positif plutôt que de me concentrer sur que je considère être négatif :

1.       J’arrête de m’autoflageller quand je n’arrive pas à faire quelque chose : j’applique le concept d’Ahimsa – la non-violence.

2.       J’arrête de ma comparer aux autres et d’essayer de reproduire ce que font mes pairs en pensant que c’est mieux que ce que je fais. J’applique le concept d’Asteya – la non convoitise – que j’ai développé ICI

3.       Je me détache de la recherche constante de performance en ne me laissant plus guider par mon égoAsmita – comme je vous l’explique ICI

En bref, je me concentre uniquement sur le positif comme moteur pour avancer plutôt que sur le négatif.

Si je prends mon activité de professeur de yoga, ça donne quoi :

-          Les trois choses qui étaient sur ma TO DO la semaine dernière et que j’ai faites

>Tourner mes mini vidéos en avance

>Créer mon compte Pinterest

>Programmer tous mes post instagram

-          Trois accomplissements depuis que j’ai lancé mon activité de yoga

>Créer mon blog et écrire un article chaque semaine (j’ai failli qu’une seule fois depuis qu’il est lancé)

>Créer ma newsletter et développer ma liste email

>Créer un membership de yoga en ligne alliant l’approche physique et philosophique du yoga

-          Trois progressions

>J’ai réussi à améliorer ma communication sur les réseaux sociaux en appliquant une stratégie de communication digitale et en automatisant les posts

>J’ai amélioré mes cours de yoga en ligne en utilisant du meilleur matériel, en utilisant un logiciel de gestion d’emails et une plateforme dédiée pour accueillir mes contenus bonus

>J’ai suivi 3 nouvelles formations depuis ma première formation de professeure de yoga pour offrir des cours de meilleure qualité et plus variés  

 

A vous de jouer ! remplissez ce petit memo chaque jour/chaque semaine/chaque mois, dès que vous en ressentez le besoin, sur un domaine particulier de votre vie (vie pro, vie amoureuse, vie amicale, vie de parent etc) ou sur toute votre vie en règle générale pour cultiver cet esprit de bienveillance et de positivisme.

Et comme changer complètement sa manière d’appréhender les choses prend du temps, si vous souhaitez rééduquer votre mental pour ne plus culpabiliser quand vous ne faites pas tout parfaitement, venez pratiquer avec moi chaque semaine en rejoignant la communauté Yog’it Simple (découvrez tous les détails sur mon membership).

Namasté !


Ne plus se laisser guider par son ego


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Lorsque j’ai commencé à pratiquer le yoga et à prêter attention à ce que le professeur disait, au delà des indications physiques, j’ai été marquée par une phrase récurrente :

« Laissez votre ego en dehors du tapis ».

Je remarquais effectivement que je voulais sans cesse aller plus loin dans ma pratique, je refusais de prendre les options qui m’étaient suggérées, je cherchais à reproduire ce que faisait la personne à coté de moi.

Au départ j’ignorais, consciemment ou inconsciemment, cette invitation du professeur jusqu’au jour où j’ai été intriguée et happée par cette approche et je me suis laissée tentée. Comme si je sentais que c’était surement la clé à mon mieux être.

Et j’ai sentie comme une libération dans ma pratique. D’un coup, ces poses qui me paraissaient inaccessibles devenaient abordables lorsque j’acceptais de les adapter à mon corps plutôt que l’inverse.

Après un certain temps de pratique, j’ai commencé à garder en tête cette phrase dans ma vie en dehors du tapis et à me poser la question : qu’est ce que cette approche pourrait m’apporter ? qu’est ce que je ferais, qu’est ce qu’il se passerait si je ne me laissais pas guider par mon égo ?

Et là, j’ai ressenti des effets d’une puissance inattendue !

Je me suis rendu compte que presque toutes mes actions étaient guidées par mon ego et qu’en choisissant à bon escient de me sortir de ce schéma, je pouvais dépasser des peurs, des doutes, entreprendre des choses et surtout accepter ne pas tout faire, me libérer de la recherche constante de performance.

Et c’est sur ce dernier aspect que je trouve ce concept hyper puissant.

On retrouve la notion d’ego/orgueil {Asmita} dans les Yoga Sutras de Patanjali :

Sutra II.6 « Le sentiment d’Ego vient du fait que l’on identifie le spectateur et le spectacle ».

Asmita, c’est le fait de s’identifier à ce que l’on fait plutôt qu’à ce que l’on est.

 C’est un des klesas, les obstacles, les causes de souffrance selon Patanjali.

Personnellement, je ne vois pas l’ego comme un obstacle per se. Comme à mon habitude, j’aime bien voir ces concepts comme une boite à outils dans laquelle je pioche pour me sentir mieux dans mon quotidien et bouleverser mes croyances quand je sens que le stress prend le dessus.

La recherche de performance n’est pas négative en soi, mais elle peut nous amener à vouloir toujours en faire plus et à culpabiliser quand on n’y arrive pas.

Et c’est là que je trouve que se libérer d’un peu de son égo, de le mettre de coté dans certains aspects de notre vie, peut nous permettre de nous libérer un peu plus de notre charge mentale et de ne plus culpabiliser quand on ne fait pas tout parfaitement.

Lorsque je sens que je veux en faire un peu trop, je me pose la question : est-ce que mon égo guide ma pensée ? est ce que dans cette situation précise ça m’est bénéfique ?

Voici des exemples de situations dans lesquelles j’ai choisi d’en faire moins en laissant mon ego de côté :

-          La pratique physique du yoga : je prends plein de pauses dans les cours que je suis lorsque je sens que mon corps n’a pas l’énergie suffisante, j’utilise quasi systématiquement des accessoires, je ne me force pas à faire certaines poses que je sais encore difficiles d’accès pour mon corps (j’ai une scoliose qui me limite grandement dans mes flexions arrière, du coup la roue ce n’est pas pour moi pour l’instant mais je travaille d’autres postures pour préparer en douceur mon corps dans cette voie, sans attentes ni précipitations)

-          Ma nouvelle activité de yoga qui me demande beaucoup plus de travail que dans mes activités précédentes car je suis novice dans quasiment tout ce que je fais. Et le problème c’est que je veux tout faire, je veux que ça aille vite, je veux avoir une grande visibilité, produire un maximum de contenu et souvent je suis dépassée. Les dix derniers jours par exemple j’ai accepté de ne pas faire ce qui était sur ma To Do professionnelle car je devais me consacrer à un projet personnel qui m’a pris beaucoup plus de temps et d’énergie que prévu et j’ai eu du mal à l’accepter car mon égo était très fort.

-          Lorsque j’étais encore salariée, j’ai accepté de renoncer à rechercher à tout prix à obtenir mon bonus car je savais que ce serait au détriment de ma vie privée. Prendre du temps pour moi était plus important que de rechercher la performance et l’argent qui allait avec.

Si vous aussi vous avez cette tendance à chercher toujours à performer dans tout ce que vous faites, que ça vous épuise mais que vous culpabilisez quand vous ne le faites pas, posez vous cette question : est ce mon égo qui guide ma démarche ? est-ce qu’au final ça m’est bénéfique ? qu’est ce que j’obtiendrais si je laissais de côté mon ego ?

Si vous souhaitez intégrer cette approche dans votre quotidien pour vous alléger de votre charge mentale, venez pratiquer en ligne avec moi (tous les détails de mes cours ICI).

Namasté