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Je ne sais pas vous mais je trouve que la société dans laquelle nous vivons nous impose souvent d’être au top dans tous les aspects notre vie avec, souvent, le lot de contradiction que cela engendre, comme, par exemple :

–          Toujours travailler plus et s’occuper nos enfants/de notre maison/cuisiner un repas équilibré midi et soir,

–          Adopter un mode de vie healthy et savoir faire la fête/être un bon vivant

C’est la course au perfectionnisme, au toujours plus et mieux sans concession.

On n’a pas le droit à l’erreur, on se compare tout le temps aux autres qui ont l’air de faire tellement mieux sur leurs photos instagram ou quand ils nous racontent leur vie.

Conséquence, on en fait toujours plus et dès qu’on faillit on culpabilise.

Je remarque cette tendance au perfectionnisme, qui est de surcroit, souvent considérée comme une qualité, surtout en milieu professionnel.

è Vous voyez c’est 3 qualités et 3 défauts qu’on doit citer en entretien d’embauche. J’imagine (j’espère) que ce n’est plus la pratique mais je me souviens que le perfectionnisme était très en vogue quand j’étais avocate ou juriste en entreprise.

Et depuis que je suis autoentrepreneur et que je travaille pour moi, je constate que c’est peut-être encore plus dur de ne pas tomber dans ce travers du perfectionnisme car on travaille pour soi et on veut toujours faire plus et faire mieux pour notre activité.

Alors, je vais être honnête avec vous, je ne suis pas une vraie perfectionniste dans l’âme. Je suis plutôt de ceux qui considèrent que si quelque chose est fait à 80/90% c’est suffisant car l’énergie qu’on va passer à finaliser les 10/20% va être énorme par rapport à au gain.

Je ne suis pas ici pour vous faire une leçon sur la productivité mais plutôt pour vous aider, si vous subissez plus qu’autre chose votre perfectionnisme.

Pendant longtemps j’ai cru que c’était quelque chose qui me manquait puis un jour j’ai constaté qu’au final les personnes très perfectionnistes en pâtissaient peut-être plus qu’autre chose.

Pourquoi ? parce qu’à chercher la perfection partout on s’épuise et on risque de se retrouver rapidement face à ses propres limites.

C’est la raison pour laquelle je suis convaincue que pour se sentir plus apaisée au quotidien et se libérer de sa charge mentale il ne faut pas chercher à toujours en faire plus et mieux mais au contraire apprendre à lâcher le contrôle et accepter de ne pas tout contrôler.

Dans mes derniers articles, je vous donné des outils pour développer votre capacité à lâcher prise.

Mais vous pouvez potentiellement vous retrouver face à un autre problème : la culpabilité.

En lâchant le contrôle, on va faire de choix conscients ou inconscients et on peut vite culpabiliser de ne pas avoir fait son possible pour tout mener de front.

J’imagine que certains d’entre vous on surement du gérer leurs enfants en télétravaillant ces derniers mois et ont dû privilégier le travail ou la vie de famille car ce n’était matériellement pas possible de tout mener de front.

Je vous propose donc de trouver des outils qui vont vous permettre de ne plus culpabiliser dans ces situations. Et pendant tout le mois de mai on va aborder un thème qui me tient particulièrement à cœur dans le yoga : la bienveillance.

Et cette semaine, je vous propose un des concepts les plus puissants des yoga sutras de Patanjali :

Ahimsa – la non-violence

Ahimsa fait partie des Yamas, les règles de vie dans les relations aux autres.

Patanjali nous dit, au sutra II.35 : « Si quelqu’un est installé dans la non-violence, autour de lui, l’hostilité disparait » – traduction de Françoise Mazet qui commente « c’est toute l’importance de l’attitude intérieure. Si quelqu’un vit dans un état de non-violence, c’est-à-dire de non-jugement, de respect de l’autre, il va influencer son entourage, et il sera très difficile d’être agressif à son égard ou même simplement en sa présence ».

Ça parait assez logique de se dire que si tout le monde fait preuve de bienveillance vis-à-vis des autres, une société vertueuse émerge.

Mais avant de chercher à développer cette bienveillance vis-à-vis d’autrui, appliquons ce principe à nous même. Comment peut-on attendre de l’amour (au sens large) de quelqu’un d’autre si on ne commence pas par s’aimer soi-même, par faire preuve d’indulgence, par ne pas s’autoflageller dès qu’on ne performe pas.

C’est certainement un des challenges les plus difficiles à surmonter. Mais le travail commence par là.

Quand j’ai commencé à pratiquer le yoga, ce message de bienveillance et d’acceptation de ses limites comme quelque chose de positif m’a transportée, a été déterminant dans mon changement de vie et  a été libérateur à bien des égards. Ne pas chercher la perfection et ne pas voir ses limites comme des faiblesses.

Si vous voulez aussi expérimentez ça et réussir à ne plus culpabiliser lorsque vous ne faites pas tout parfaitement, rendez-vous sur le tapis via zoom :

–          Le mercredi vinyasa à 19h

–          Le dimanche yoga doux à 19h

Pour vous inscrire, cliquez ICI.

Namasté