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Faites vous partie de ces personnes boulimiques d’activités ?

Personnellement, si je suis honnête avec moi-même (cf mon thème de la semaine dernière 😊), je me caserais dans cette catégorie de gens qui ont toujours besoin d’avoir leur emploi du temps bien rempli.

Même si je dois reconnaitre que je me suis améliorée là-dessus.

Je me rappelle quand je me suis installée à Paris il y a environ 10 ans et que je commençais ma carrière d’avocat, je vivais à cent à l’heure. J’étais venue là pour une raison bien particulière : profiter à fond de tout ce que cette ville avait à m’offrir. J’avais de l’énergie à revendre et je comptais bien l’utiliser au maximum.

La semaine, mes journées (et une partie de mes soirées) étaient bien remplies par le travail, le soir j’enchainais sur les soirées avec les amis.

Le week-end je mettais un réveil pour pouvoir faire plein de choses. (Aujourd’hui je suis devenue une vraie marmotte et j’ai développé une passion pour les grasses mat.)

J’étais au courant des derniers bars, resto, concerts, expo, films à voir etc.

Je ne renie pas cette vie. Sincèrement, j’ai pris beaucoup de plaisir à vivre tout ça.

Mais aujourd’hui, avec le recul, je réalise que c’était surement un peu extrême et surtout cela ne me satisferait plus.

Je sais ce que vous vous dites, il y a quelques lignes je disais que j’étais surement dans la catégorie des personnes boulimiques d’activités. Je confirme cela. Mais j’ai évolué et j’essaye calmer mes ardeurs et d’en faire moins.

Pourquoi vous allez me dire si finalement ça m’apportait tant de joie ?

Parce que je réalise qu’en réalité 1) c’était un moyen de me rassurer en m’occupant tout le temps et d’éviter de penser aux choses qui me dérangeaient à l’époque et 2) ça alimentait ma charge mentale.

Alors si comme moi vous avez tendance à être boulimique d’activités et que vous souffrez d’une trop grosse charge mentale, on peut essayer de travailler réduire cette tendance à la sur-activité.

Comme je l’évoquais dans mon dernier article, à mon sens, un des moyens pour diminuer sa charge mentale c’est d’apprendre à prioriser. Même comme c’est plus facile à dire qu’à faire, on va s’aider des enseignements de la philosophie du yoga.

Aujourd’hui je voulais partager avec vous un nouveau Yama qu’on évoque assez peu : Bramacharya – sagesse/modération.

A l’époque de la rédaction des Yoga Sutras, ce concept faisait référence à l’obligation de chasteté à laquelle devaient s’astreindre les Brahman, la caste qui appliquait ces sutras et qui étaient des moines. On comprend mieux la logique de modération dans ce contexte.

En revanche, dans notre société occidentale du 21eme siècle, parler de chasteté n’est pas vendeur ni très réaliste.

Toutefois, le sens premier de ce concept – la modération – peut selon moi nous être grandement utile !

Au sutra II-38, Patanjali nous dit « être établi dans la modération donne une bonne énergie de vie ».

Françoise Mazet commente en disant : « Car ce sont les excès, les extrêmes, qui provoquent le déséquilibre et consomment notre énergie. »

Dans cette traduction, on comprend assez aisément l’intérêt de Bramacharya dans notre quête de réduction de notre charge mentale.

Gardons en tête le concept de Satya – l’honnêteté – abordé la semaine dernière pour nous poser cette fois ci la question : qu’est ce qui est essentiel pour nous ?

Pour moi Bramacharya – la modération va nous aider à revenir à l’essentiel et à s’alléger de toutes ces choses qu’on s’oblige à faire alors qu’elles ne sont pas essentielles.

Si à nouveau je me pose une minute, je passe en revue tout ce qui constitue ma charge mentale, est ce que tout ses composants sont essentiels à mes yeux ?

Si vous considérez que progresser vite dans votre carrière, gagner plus d’argent, obtenir rapidement une promotion, développer votre entreprise c’est essentiel pour vous, vous allez peut-être libérer votre charge mentale de ce déjeuner de famille ou cette séance de cinéma.

Si prendre soin de votre corps est essentiel pour vous, vous allez peut-être partir une heure plus tôt de votre travail deux fois par semaine et suivre votre séance de sport.

Etc.

Faire preuve de modération c’est reprendre le contrôle sur ses choix et faire uniquement les choses qui nous nourrissent pleinement en fonction de nos critères peu important ce que les autres pensent ou attendent de nous.

Si vous vous vous appliquiez ce principe de modération – Bramacharya, vous enlèveriez quoi ?

De mon côté, j’ai choisi de me calmer niveau professionnel. Je veux toujours en faire plus. Quand on est entrepreneure on n’a pas de cadre, pas de règle, pas de limite et on est seul à bord du navire. Alors ma tendance c’est de me lancer en même temps sur tous les fronts. Mon péché mignon : les formations ! sur le papier ça a l’air génial, mais il faut du temps pour les suivre et les implémenter et clairement je n’y arrive pas.

Coupler au fait que je suis dans une période de grand changement dans ma vie, je ne peux pas (en tout cas je ne souhaite pas) consacrer l’intégralité de mon temps à mon business car d’autres choses plus essentielles à mes yeux nécessitent que je m’y consacre.

C’est dur ! mais c’est libérateur d’accepter de ne pas tout faire 😊

A votre tour de tenter l’expérience de la modération pour en finir avec cette charge mentale qui vous pourrit la vie et le stress qui va avec !

Et pour vous aider à réduire votre stress, téléchargez ma routine antistress de 15 min accessible

 à tous et gratuite 😊.

Namasté !

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