Et si notre stress était lié à notre manque d’amour de nous ?

Combien de fois vous êtes-vous senti mal à l’aise à l’idée :

✔ de faire une présentation professionnelle ?

✔ de vous rendre à un premier rendez-vous ?

✔ de la parole en public ?

Est-ce que dans ces situations, vous vous sentiez stressés parce que :

✔ vous aviez peur de mal faire ?

✔ vous aviez peur de ne pas plaire ?

✔ vous aviez l’impression que ce que vous faisiez/disiez était moins bien que ce que d’autres à votre place faisaient ou disaient ?

Je fais le constat, particulièrement ces deux dernières années, qu’on a cette fâcheuse tendance à être particulièrement dur.e vis-à-vis de nous-même, à se focaliser plus sur le négatif que sur le positif, à se comparer aux autres en considérant que ce qu’ils font est mieux que ce qu’on fait, à interpréter tous les signaux extérieurs comme des messages négatifs.

Un des effets de ce schéma de pensées est de nourrir notre stress : parce qu’on ne se sent pas légitime on stresse à l’idée de dire ou de faire quelque chose.

Personnellement c’est quelque chose que je vis en particulier en ce moment dans ma vie professionnelle.

Ça a commencé au moment de ma reconversion professionnelle, de responsable juridique à professeure de yoga.

Après une carrière de 8 ans dans le droit, je me sentais parfaitement à l’aise avec ce que je faisais. J’assumais ce que je disais, j’assumais mon rôle, je n’avais pas peur de ce que les gens pouvaient penser de moi et je ne stressais pas à l’idée m’imposer, de faire passer mes idées, de défendre mes dossiers.

A partir du moment où j’ai commencé à enseigner le yoga, ça a été la douche froide. Du jour au lendemain j’ai complètement perdu cette confiance en moi et j’ai commencé à remettre en cause qui j’étais et ce que je faisais avec toujours les mêmes réflexes :

✔ je ne suis pas légitime

✔ ce que font les autres est beaucoup mieux que ce que je fais

✔ je n’en fait pas assez

✔ je ne suis pas à la hauteur

Au fil des mois j’ai réussi à dépasser ces réflexes de pensée mais dès que j’entreprends quelque chose de nouveau, cette petite voix (négatives) dans ma tête revient et provoque du stress.

Comment changer cette manière de nous voir, (ré)apprendre à s’aimer et réduire ainsi son stress ?

J’ai trouvé dans la philosophie du yoga deux concepts pour 1) voir le positif en nous et 2) arrêter de se comparer aux autres.

1.       S’aimer à nouveau en faisant preuve de bienveillance vis-à-vis de soi même

Pour s’aimer pleinement et arrêter de stresser quand on a l’impression de ne pas faire les choses suffisamment bien, il convient d’appliquer le concept d’Ahimsa – la non-violence – visée dans les Yoga Sutras de Patanjali.

Même si dans ce texte Ahimsa est un Yama, i.e les règles que l’ont va appliquer dans nos relations vis-à-vis des autres, on va en premier lieu appliquer Ahimsa à soi-même.

Faire de bienveillance par rapport à ce qu’on fait, se sortir de ce schéma de pensées négatives par rapport à nous, valoriser nos succès plutôt que ce qu’on considère être nos échecs, éprouver de la gratitude pour toutes nos victoires (grandes ou petites) du quotidien, apprécier le chemin parcouru plutôt que se focaliser sur ce qu’il reste à faire.

 Enfin, faire preuve de bienveillance vis-à-vis de soi-même, de non-violence, c’est aussi accepter de ne pas tout faire sans culpabiliser, accepter de prendre une pause quand on en a besoin, accepter de ne pas pousser à outrance son corps et son mental pour essayer de toujours mieux faire.

 (Ré)apprendre à s’aimer tel que l’on est c’est la première étape pour une vie plus apaisée et moins stressée.

2.       Ne pas chercher à reproduire ce que font les autres mais à apprécier ce qu’on est capable de faire

Je constate qu’on peut avoir cette fâcheuse tendance à considérer que les autres font mieux que nous et peut être essayer de reproduire ce qu’ils font souvent parce qu’on se sent inspiré par eux.

Dans les yoga sutras de Patanjali, on retrouve le concept d’Asteya – le fait de ne pas voler, la non convoitise, dans la liste des Yamas.

Même si on ne se retrouve pas dans une situation littérale de vol, le fait de vouloir s’approprier le travail de quelqu’un d’une manière ou d’une autre, mais avec une intention noble, est quelque chose que l’on souhaitera éviter en application de ce principe.

Au-delà de la règle morale derrière Asteya, il y a ici un vrai intérêt personnel : nous sommes par définition en tant qu’être humain unique. Nous n’avons pas besoin de ressembler à d’autres personnes pour être apprécié ou pour s’apprécier, s’aimer soi-même.

L’amour de soi passe par l’acceptation de qui on est sans comparaison. Les autres ne font pas mieux, il faut différemment. Ce qui fonctionne pour eux ne doit pas nécessairement fonctionner pour nous.

On a le droit de faire les choses différemment, sans considérer que c’est moins bien.

Parce qu’à chercher à reproduire ce que font les autres, à s’approprier quelque chose qui ne nous ressemble pas, on s’expose à une deuxième dose de stress quand on obtient pas les résultats espérés.

3 . Comment cultiver son amour de soi au quotidien et réduire son stress

 a.       Commencer sa journée avec une intention positive

Prendre un instant pour écrire chaque matin notre intention positive du jour comme « j’accepte d’aller à mon rythme », « je suis capable d’accomplir mes rêves », « je mérite ma place », etc.

b.       Finir sa journée avec un moment de réflexion sur ce qu’on a accompli

Au moment d’aller se coucher se remémorer mentalement ou écrire sur un journal trois gratitudes pour les choses positives que l’on a accompli dans la journée, grandes comme petites.

Par exemple :

– avoir fini ça to do

– avoir osé dire non

– avoir couper son téléphone pro le soir

– avoir pris du temps pour soi

Etc

c.       Intégrer physiquement les concepts d’Ahimsa et d’Asteya en pratiquant du yoga

Personnellement ce qui fonctionne le mieux pour moi pour développer cette bienveillance à mon égard, c’est d’appliquer Ahimsa et Asteya dans ma pratique physique du yoga car je ressens instantanément les effets. Et comme je peux le vivre sur mon tapis je sais que je peux le vivre en dehors.

Si vous voulez essayer, vous pouvez télécharger gratuitement mon cours de 30 minutes de yin yoga pour vous rendre compte du pouvoir de la pratique du yoga sur le mental.

Et pour aller beaucoup plus loin dans le développement de votre amour pour vous et cultiver votre confiance en vous je vous invite à découvrir mon studio en ligne Yog’it Simple. Tout le mois de novembre sera dédié à l’Amour de Soi pour vivre une vie plus sereine et moins stressée.

Namasté